Art-Culture-Média
Auteur-compositeur et interprète congolais exportant sa musique partout dans le monde, l’artiste musicien Fredy Massamba sera en concert ce 9 novembre à l’Institut français du Congo (IFC). Dans une interview exclusive accordée aux Dépêches de Brazzaville, Fredy apporte plus de précision sur ce rendez-vous qu’il se veut un moment unique au rythme de ses mélodies.
Les Dépêches de Brazzaville (L.D.B.) : Ce n’est pas votre première prestation à l’IFC. Quelle sera la particularité de celle-ci ?
Fredy Massamba (F.M.) : Ce concert est une demande des fans. Il y a deux ans, je suis venu ici, j'ai fait un grand concert dans le cadre d'un festival sur l'environnement. Et c'est ça qui a donné ce désir de revenir, tellement il y avait des demandes. Nous avons donc fait une requête à l’IFC qui s’est montré favorable. C'est donc pour le public que je suis ici. Ce ... Lire la suite
Auteur-réalisateur, scénariste et photographe, Ismaëli Imoini Nzoba, 23 ans, fait partie de la nouvelle génération qui contribue au rayonnement du septième art en Centrafrique et plus largement dans la sous-région Afrique centrale. À travers le cinéma, il veut conter sa nation et élargir les collaborations au sein du continent. Entretien avec un jeune passionné.
Les Dépêches du Bassin du Congo (L.D.B.C.) : Qu’est-ce qui vous a emmené dans l’univers du cinéma et quel objectif poursuivez-vous ?
Ismaëli Imoini Nzoba (I.I.N.) : Le cinéma est une autre manière de raconter des histoires. L'amour pour cet art est la première raison pour laquelle j'ai voulu le faire. Au fur et à mesure que j'ai appris, j’ai réalisé qu’à travers ce métier je pouvais donner mon point de vue en ce qui concerne l'environnement qui m'entoure. La République centrafricaine est ... Lire la suite
Depuis le 25 octobre dernier, l’artiste Simbou Vili, de son vrai nom Marie-Hélène Loembe, vient de publier son premier roman aux Editions Paari. À l’image de son premier album Mame, elle puise l’essence de son roman dans une subtile fusion d’influences traditionnelles.
Dans le récit où se mêlent l’occultisme, le monde des dieux et le royaume des ombres des traditionnels contes africains, une jeune fille sera confrontée à son destin. C’est l’histoire de Kumba, une princesse loango. Elle aura, en effet, la charge de partir en quête d’une clé spécifique, celle de la porte de l’oubli...
Aidée et guidée par les sages, le devin du village et le conseil des Mères, elle va visiter le monde invisible et découvrir des valeurs telles que la persévérance, le courage et l’empathie...
L’auteure propose en annexe deux chansons ''Mama'' et ''Mwinda'', ... Lire la suite
Initié par l’association Bantu culture sous la thématique « Arts-culture et patrimoine : leviers pour bâtir le Congo que nous voulons », le festival Alima sera présenté aux artistes et mécènes culturels le 13 décembre prochain pour annoncer les couleurs de ses activités qui vont se tenir du 12 au 15 mars 2025, à Brazzaville et Oyo.
Créé dans l’objectif de mettre l’art et la culture au service du développement, le festival Alima vise à promouvoir les musiques traditionnelles et contribuer à la valorisation des œuvres d’arts des artisans et artistes évoluant dans les départements de la Cuvette et la Cuvette-Ouest.
L’association Bantu culture qui fait le pont entre les cultures ancestrales en voie de disparition à cause de la mondialisation s’attache à une philosophie propre à elle ; à savoir « Un peuple sans culture est un peuple sans ... Lire la suite
Dans les anciennes traditions africaines, des lieux et moyens de communication étaient aménagés selon les situations pour se donner les nouvelles. Au Congo, la fumée, le tambour, la marche à pied, la bouche à oreille, les cornes d’animaux, les cloches, les crieurs, les signes étaient des techniques utilisées pour transmettre des informations parfois les plus complexes.
Comparés à ceux d’aujourd’hui, les anciens moyens de communication se distinguaient par leur originalité dans la transmission des informations à la population.
La fumée était l’un des plus fiables pour atteindre un grand nombre de personnes dans différents villages quelques soient les distances qui les séparaient. Elle était utilisée le jour. Sa couleur claire ou foncée,avait une signification bien précise connue de tous, tout comme différents sons des tambours, cornes, sanzas et ... Lire la suite
Romancier de l’identité, Henri Lopes prend très tôt, comme la plupart des écrivains congolais, ses distances avec la Négritude. Une distance qui se manifeste sous la forme d’un discours argumenté lors du festival panafricain d’Alger dont il est le porte-parole de la délégation congolaise.
Patrie adoptive de Fanon, l’Algérie est à l’époque l’avant-poste de progrès de la décolonisation. Voilà pourquoi les discours d’Henri Lopes et de Stanislas Adotevi sont les plus incisifs. L’un et l’autre représentent deux pays dits « progressistes ». A la différence du discours iconoclaste d’Adotevi, qui deviendra son essai-manifeste, Négritude et Négrologues ; celui d’Henri Lopes est pondéré. Même s’il entend regarder au-delà de la race, son propos est moins idéologique qu’esthétique. Il tourne le dos à la Négritude, inaugure l’ère des ... Lire la suite
Parmi les humoristes conviés à la 17e édition du rendez-vous international du rire de Brazzaville « Tuséo » figurait, entre autres, la Camerounaise Joyce Alade qui a profité de l’occasion pour partager son savoir-faire au public brazzavillois et côtoyer les artistes d’autres pays.
Depuis 20 ans, Tuséo relève le pari de rassembler les humoristes du Congo et d’ailleurs afin de promouvoir la pratique du stand-up en Afrique, mais également de mettre en lumière des artistes de divers horizons. Pour les participants venus d’ailleurs, c’est l’occasion de se faire connaître auprès d’un nouveau public, notamment celui de Brazzaville.
Dans la palette de cette année, Joyce Alade n’a pas manqué de faire sensation lors de la dernière soirée du festival Tuséo qui s’est tenu du 21 au 23 octobre à l’Institut français du Congo.
Belle, audacieuse et ... Lire la suite
Long métrage documentaire en cours de réalisation par Ralff Therance Lhyliann et produit par Laforge Prod que dirige Armel Luyzo Mboumba, « Nkita » fait partie des projets lauréats qui bénéficieront d’un accompagnement de la part du Fonds image de la Francophonie, dans le cadre de l’édition 2024.
La deuxième session 2024 de la commission Documentaires-Séries du Fonds image de la Francophonie, réunie en présentiel et par visioconférence les 23 et 24 septembre, a retenu onze projets pour un montant total de 360 000 euros dont 240 000 de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et 120 000 sur financement Afrique-Caraïbes-Pacifique/Union européenne (ACP/UE). Dans le cadre de cet accompagnement, deux documentaires, une série fiction et une série animation, bénéficieront d’une aide à la production. L’aide au développement sera accordée à ... Lire la suite
Après des années d’absence, la rubrique est de retour. Retrouvez dès à présent le programme des activités culturelles du week-end dans la capitale congolaise.
A l’Institut français du Congo
Environnement : clôture de la troisième édition du Forestival
Date : vendredi 8 novembre
Heure : 10h 30-16h 30
Entrée libre
Musique : Fredy Massamba en concert
Date : samedi 9 novembre
Heure : 18h 00
Entrée : 2 000 FCFA
Au centre culturel Zola
Cinéma : sortie en salle du film « Ntwadisi » de Joy Chris
Date : samedi 9 novembre
Heure : 17h 30
Entrée : 4 000 FCFA
A la résidence Elonda de Kintélé
Pool party : jeux, tombola, piscine, barbecue, animation, sport
Date : dimanche 10 novembre
Heure : 12h à 18h 00
Entrée : 5 000/10 000 FCFA
A Canal Olympia Poto-Poto (en diagonal de la basilique Sainte-Anne)
En séance nouveauté : « Ni chaînes, ni ... Lire la suite
Il y a 49 ans, précisément en 1975, le cinéaste malien Souleymane Cissé racontait une histoire insolite à travers son long métrage d’environ 1h 28 min intitulé « Den muso ».
Réalisé en bambara, « Den muso » qui se donne à traduire en français par « la jeune fille », met en lumière le drame existentiel d’une jeune fille muette violée par un jeune homme, ancien employé de son père. Enceinte, elle subit le rejet de sa famille et du père de l’enfant qui refuse de le reconnaître.
Par ce film, Souleymane Cissé a voulu passer le mutisme comme le plus déchirant des cris de douleur que peut ressentir l’humain, notamment la femme, face aux injustices et dicta de la société. « J’ai voulu exposer le cas des nombreuses filles-mères rejetées de partout. J’ai voulu mon héroïne muette pour symboliser une évidence : chez nous, les femmes n’ont pas la ... Lire la suite