Concertations nationales : des ONG des droits de l’Homme plaident pour un dialogue inclusif

Jeudi 8 Août 2013 - 18:25

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Le collectif de ces associations a notamment demandé au président de la République d’organiser un dialogue incluant les représentants de la majorité au pouvoir, de l’opposition et de la société civile.

Le collectif des ONG des droits de l’homme s’est dit préoccupé par le non-organisation, jusqu’à ce jour, par le président de la République, d’une concertation avec l’opposition et la société civile afin de trouver des solutions aux préalables relatifs à la forme et au fond des concertations nationales.

Ce regroupement a exprimé sa crainte sur le fait que les préparatifs que mènent les membres du présidium ne conduisent pas à la tenue d’un forum non représentatif et qui ne pourra pas contribuer notamment à la décrispation de la situation politique, à la protection des personnes et leurs biens et ainsi à la réconciliation nationale. C’était dans un communiqué conjoint signé le 8 août par  une dizaine d’ONG établies en RDC.

Ces ONG ont souligné la responsabilité du chef de l’État d’entretenir et de maintenir des conditions qui favorisent un dialogue permanent avec les forces vives (partis politiques et organisations de la société civile), représentatives des courants majeurs de la société congolaise, pour réfléchir sur les solutions appropriées à la crise multiforme qui secoue le pays. Elles ont, de ce fait, rappelé au président de la République, le serment prêté de garantir l’unité nationale et l’intégrité du territoire de la RDC.

Devant les réalités constatées sur le terrain, le collectif des ONG, qui a affirmé sa disponibilité d’entreprendre toute démarche susceptible de contribuer à l’organisation d’un dialogue inclusif, a prié le secrétaire général des Nations unies ainsi que ses envoyés spéciaux, respectivement dans la région des Grands lacs et en RDC, de travailler urgemment avec les différentes parties congolaises dans le sens d’encourager la tenue d’un dialogue inclusif devant traduire les engagements du pays contenus dans l’Accord cadre d’Addis-Abeba et la résolution 2098 du Conseil de Sécurité de l’ONU.

Lucien Dianzenza