Confédération africaine de football : Ahmad Ahmad revient aux affaires

Son interdiction d’exercer toute activité liée au football professionnel de cinq ans prononcée par la Chambre de jugement de la commission d’éthique indépendante de la Fifa n’a finalement duré que deux mois et demi avant que le  président de la CAF ne retrouve ses fonctions. Il va être visible dans les tribunes des stades camerounais lors des demi-finales et de la finale  du Championnat d’Afrique des nations. Durant sa suspension, son intérim était assuré par Constant Omari. Réuni en vidéo-conférence le 31 janvier , le Comité d’urgence  de la CAF a simplement  pris acte de la décision du TAS.  

 Et à Ahmad Ahmad de témoigner sa reconnaissance. « Je remercie chaleureusement Constant Omari d’avoir assuré la présidence ces dernières semaines. Il a notamment mis en œuvre avec brio l’organisation du Chan Total Cameroun 2020. Je vais mener à son terme cette magnifique compétition, et permettre que le football, comme toujours, triomphe », a commenté le président de la CAF.

L’envie de poursuivre les réformes administratives et sportives afin de permettre à l’institution d’élever ses standards vers plus d’excellence semble bien motiver le Malgache à  briguer  un second mandat à la présidence de la CAF devant les concurrents comme l'Ivoirien Jacques Anouma, le Sud-Africain Patrice Motsepe, le Sénégalais Augustin Senghor et le Mauritanien Ahmed Yahya.

Le communiqué de presse de la CAF a confirmé la volonté  d’Ahmad Ahmad de  saisir le 1^er février  la Commission de la gouvernance de la CAF concernant sa candidature. Le  TAS  doit examiner son cas le 2 mars et se prononcer avant le 12 mars, date prévue pour les élections à la présidence de la CAF.