Constitution de 2002 : les handicapés réunis en associations expriment leur volonté de changement

Lundi 7 Juillet 2014 - 16:27

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L’Union des informaticiens handicapés du Congo (UIHC) et l’Association Dynamique 2025 (Ad2025) ont, le 5 juillet à Brazzaville par voie de presse, demandé au président de la République de changer la Constitution du 20 janvier 2002

Outre les parties politiques, ces ONG faisant partie de la société civile congolaise, qui se sont ont exprimées pour la première fois sur ce sujet, justifient leurs propos du fait que le texte constitutionnel n’est plus bien adapté aux réalités sociales culturelles. « La Constitution du 20 janvier 2002 n’est plus adaptée à nos réalités actuelles parce qu’elle a été élaborée à la fin des guerres civiles que le Congo, notre beau pays, a connues, et en l’absence de plusieurs cadres politiques de l’opposition », a expliqué Castard Nzaou-Pambou, président de l’UIHC. Seulement, la modification de la constitution du pays doit apporter tout particulièrement une amélioration de la philosophie politique, notamment avec l’apparition de nouveaux concepts de droit pour en finir avec les inégalités.

Selon l’UIHC et Ad2025 : « L’article 30 de cette Constitution ne parle pas clairement des droits de la personne handicapée. » Les deux ONG qui se sont exprimées au nom des handicapés de toutes catégories confondues, ont poursuivi : « Nous sollicitons qu’on ajoute ceci lors de l’élaboration de la nouvelle constitution : la personne handicapée a les mêmes droits que les autres c’est-à-dire que toute autre personne physique. La loi garantit et assure la promotion et la représentativité de la personne handicapée à toutes les fonctions politiques, électives et administratives. »

Mais les deux associations ne se sont pas arrêtées là. Bien d’autres arguments ont été avancés pour expliquer la nécessité d’un changement imminent de la loi fondamentale. En effet, les handicapés ont plaidé également pour l’obtention d’un quota pour les élections politiques, car disent-ils : « Nous avons le droit et le devoir de travailler dans tous les domaines d’activités dans la mesure de nos capacités et de nos possibilités. »

Fortuné Ibara