Coopération : des officiers nigérians à la découverte de l’Ecole de gendarmerie nationale de Bifouiti

Jeudi 14 Mai 2015 - 17:04

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Dans le cadre d'une visite effectuée au Congo du 10 au 16 mai, une délégation du Collège de la défense nationale (NDC) (institution de formation militaire pour les forces armées nigérianes), conduite par le général de brigade Lym Hassan, a visité le 12 mai l'Ecole de gendarmerie nationale (EGN).

Cette délégation de vingt personnes est composée, entre autres, des participants formant la deuxième équipe sur dix de la 21e promotion du Collège national de défense du Nigeria. Ces officiers ont été déployés au Congo et au Gabon pour une visite d'études sur l'industrie pétrolière et le développement (impact de la production pétrolière sur l'économie. Cette visite intègre la formation de l'école de guerre. Parmi les sites retenus au Congo, il y a l'EGN à cause de son histoire. Dès leur arrivée en compagnie des représentants de l'ambassade du Nigeria au Congo et celui du ministère de la Défense nationale, ils ont été reçus par le commandant en second de l'EGN, le lieutenant-colonel Dominique Mpéké. En effet, la délégation a suivi un exposé sur la gendarmerie nationale congolaise. Le chef d'état-major de l'EGN leur a notamment présenté brièvement l'aperçu la gendarmerie nationale; ses fondements et missions; sa structure de rattachement; son organisation ainsi que l'EGN et ses défis. Fondée en 1961, la gendarmerie nationale a été dissoute en 1970 avant d’être restaurée en 1991. Elle est rattachée au ministère de la Défense nationale. Elle a presque les mêmes missions que la police, sauf qu’elle joue aussi le rôle de police militaire, surtout lorsque les militaires sont impliqués dans une affaire, la gendarmerie a la mission de mener des enquêtes.

 

La délégation composée des officiers de l’armée de l’air et terre ainsi que des marins a également suivi attentivement l’historique de l’EGN dont la création remonte à 1951 sous le nom du Centre d’instruction militaire de l’Afrique Equatoriale Française. Pour rappel, ce centre avait été implanté à 15 km de Dolisie avant d’être transférer à Brazzaville en juillet de la même année et est resté sous commandement français jusqu’en 1960. Elle est devenue école de la gendarmerie dès la cession du Congo à l’indépendance en 1960 avec deux missions essentielles : formation des personnels et rédaction des fascicules pour la formation.

Quant aux défis, Dominique Mpéké a cité la création d’une école supérieure de gendarmerie pour séparer la formation des officiers à celle des sous-officiers ; l’accroissement de la capacité d’accueil ainsi que le renforcement des capacités du centre et de la salle d’informatique. Les participants à cette rencontre ont, par ailleurs, assisté à un exercice de maintien  de l’ordre  avec les engins blindés.

Après une séance de question/réponse, le chef de la délégation nigérienne a rappelé que leur école reçoit également les officiers de l’armée de l’air, de l’armée de terre et de la marine nationale d’autres pays. Cette année, l’établissement a reçu huit participants étrangers. C’est ainsi que le général de brigade Lym Hassan a souhaité qu’il y ait au moins quatorze pays pour la session de septembre prochain.

Rappelons que le Collège de la défense nationale  (NDC) est l'institution de formation militaire la plus haute des  forces armées nigérianes. C’est un centre d'excellence pour la formation des opérations de maintien de la paix au niveau stratégique en Afrique de l'Ouest. Il a été créé en 1992 en tant qu'institution militaire la plus élevée de la formation des officiers supérieurs au Nigeria. Ce n’est pas pour la première fois que les officiers nigérians visitent l’EGN.

 

Parfait Wilfried Douniama

Légendes et crédits photo : 

Les deux parties pendant la séance de travail ; photo de famille après la rencontre ; crédit photo Adiac

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