Coopération : l’ Unoca et la Cééac mutualisent les forces

Pour faire face aux « défis immenses » de l’Afrique centrale, le bureau des Nations unies pour l’Afrique centrale (Unoca) et la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (Cééac) ont mis en place un nouveau cadre de coopération pour renforcer la collaboration entre les institutions sous tutelle.

Le document a été signé le 14 juin à New York, par le chef de l’Unoca, Abdoulaye Bathily et le secrétaire général de la Cééac, Ahmad Allam-mi. Les deux personnalités entendent ainsi mettre l’accent sur la prévention et la résolution pacifique des conflits, l’assistance aux processus électoraux, la gouvernance, les droits de l'Homme, les questions liées au genre, à la jeunesse et à la société civile. La lutte contre le terrorisme, la criminalité transnationale, la piraterie maritime et le braconnage, ainsi que la promotion de l'intégration régionale, figurent également parmi les priorités de ces  deux institutions.

« Face aux défis immenses auxquels fait face l’Afrique centrale, nous nous sommes engagés à continuer de privilégier l’unité dans l’action, à mutualiser nos moyens et à travailler de manière concertée pour contribuer à la paix, à la stabilité et au développement de la sous-région, y compris en soutenant les efforts des Etats et des peuples dans ces domaines », explique Abdoulaye Bathily.

Un plan d’actions annuel sera exécuté à cet effet. Au nombre des activités inscrites on note : des missions d’évaluation, des actions de diplomatie préventive et des ateliers de renforcement de capacités. Des mécanismes de suivi et d’évaluation ont été mis en place, afin de garantir la mise en œuvre du nouveau cadre de coopération, qui prend en considération les objectifs fixés par le Conseil de sécurité lors de la prorogation du mandat de l’UNOCA (2015-2018). Il remplace l’ancien cadre de coopération conclu entre l’UNOCA et la CEEAC en 2012 à Libreville au Gabon.