Coopération : l’UE veut renforcer le partenariat avec le Maroc

Lundi 10 Octobre 2022 - 12:58

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« Nous voulons renforcer le partenariat unique et fiable UE-Maroc à tous les niveaux : accroissement du commerce et de la coopération sur le numérique et l’énergie, par exemple », a tweeté la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, à l’issue de son entretien téléphonique avec le chef du gouvernement marocain, Azizi Akhannouch, axé sur « le partenariat stratégique » liant le Royaume et l’Union européenne (UE).

La stratégie d’investissement de l’UE Global Gateway peut soutenir les efforts de Rabat et Bruxelles, selon la cheffe de l’exécutif européen. Il s’agit de la nouvelle stratégie de l’UE visant à investir dans des infrastructures « intelligentes, propres et sécurisées » dans les secteurs du numérique, de l’énergie et des transports, et à renforcer les systèmes de santé, d’éducation et de recherche à travers le monde. En février à Rabat, Ursula von der Leyen avait réaffirmé la volonté de l’UE de continuer à approfondir le partenariat « stratégique, étroit et solide » avec le Maroc, continuer à « approfondir les relations en tant que voisins, en tant que partenaires et en tant qu’amis », ajoutant :  « C’est ensemble que nous pouvons bâtir une vision commune et ambitieuse de notre partenariat ».

Le Maroc et l’UE avaient lancé, en juin 2019 à Bruxelles, le  « partenariat euro-marocain pour une prospérité partagée » qui se présente comme un nouveau cadre juridique régissant leurs relations bilatérales. Il s’agit d’un partenariat englobant quatre domaines structurants portant sur le rapprochement des valeurs, le rapprochement économique et la cohésion sociale, la connaissance partagée ou encore la concertation politique et la coopération avancée dans le domaine sécuritaire. Ce partenariat refondé repose aussi sur deux principaux axes concernant la coopération dans le domaine de l’environnement et la lutte contre les changements climatiques, ainsi que la coopération dans le domaine de la mobilité des personnes et l’immigration.

Il s’agit d’un nouveau cadre statutaire qui régit les relations bilatérales axé autour de quatre espaces structurants, à savoir un espace de convergence des valeurs, un espace de convergence économique et de cohésion sociale, un espace de connaissances partagées et un espace de concertation politique et de coopération accrue en matière de sécurité. A cela, il faut inclure deux axes fondamentaux à caractère horizontal, qui feront aussi l’objet d’actions opérationnelles spécifiques, notamment une coopération en matière d’environnement et de lutte contre le changement climatique et une autre en matière de mobilité et de migration, qui se renforceront mutuellement.

Noël Ndong

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