Covid-19 /Afrique : l'Unicef s'inquiète des conséquences destructrices de la troisième vague pour les enfants

Samedi 26 Juin 2021 - 16:57

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Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) a publié, le 25 juin, un rapport informant les gouvernements des pays africains sur la nouvelle flambée des cas de contaminations du virus et de la recrudescence des morts liés à la pandémie, qui pourrait impacter négativement l’éducation et l’avenir des enfants en Afrique.

Selon l’organisation onusienne, le continent africain est confronté à une nouvelle flambée des contaminations et est en proie à une recrudescence des cas de mort, alors qu’il manque cruellement de vaccins contre la Covid-19. Ainsi, cette troisième vague de la pandémie est pour les enfants africains synonyme de perte de parents et de grands parents occasionnant l’augmentation du nombre d’enfants orphelins.

« Le rythme actuel des infections dépassera la précédente en quelques semaines. Car des variantes plus contagieux se répandent et les vaccins continuent d’être dangereusement lents à atteindre l’Afrique. Et les hôpitaux africains sont poussés au-delà de leur capacité. Dans certains pays comme la Namibie, les hôpitaux sont pleins et il n’y a pas assez de réservoirs d’oxygène »,  a déclaré le porte-parole de l’Unicef, James Elder, en s’inquiétant du fait que cette troisième vague sera aussi synonyme de moins d’éducation pour les enfants et de plus d’abus et de traumatisme.

Par ailleurs, dans l’ensemble des pays africains, les visites prénatales, les vaccinations de routine et les traitements contre le paludisme sont en baisse de 20% dans certains pays. Ce qui est aussi dangereux.   

 La pandémie influe psychologiquement et négativement sur l’avenir et l’éducation des enfants

D’après l’Unicef, la pandémie mondiale a porté un coup dévastateur à l’éducation. Par exemple, neuf millions d’enfants en Afrique de l’Est et australe ne sont jamais revenus lorsque les écoles ont commencé à ouvrir leurs portes. Et maintenant, les établissements scolaires qui ont rouvert leurs portes commencent à les fermer à nouveau sans avoir le nombre habituel d’enfants.

« Cela nous fait comprendre que les enfants ont plus d’anxiété et de stress. Ceci à cause de l’isolement, du confinement et de la perte de revenus qui font des ravages dans les familles », souligne l’Unicef avant de signifier que pour faire face à cela, il faut nécessairement renforcer les systèmes de santé et de chaîne du froid, mais aussi l’achat de bouteilles d’oxygène. C’est pour quoi, l’Unicef actuellement est en voie de signer des accords avec des fabricants tels que Pfizer et AstraZeneca pour secourir les pays africains et travailler avec les compagnies aériennes pour garantir la capacité de transport.

 

Rock Ngassakys

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