Covid-19 : l'ONU appelle à soutenir les pays d'Afrique, d'Asie et d'Amérique latineVendredi 27 Mars 2020 - 14:30 L’Organisation des Nations unies a lancé un appel pour collecter en urgence deux milliards de dollars pour contenir la propagation de la pandémie du coronavirus. La pandémie a déjà causé 22.180 décès et contaminé près de 500 000 personnes dans le monde. Ce fonds, de deux milliards de dollars est destiné principalement aux pays pauvres, souffrant de conflit politique, de changements climatiques et de crise humanitaire. Il permettra l'achat d’équipements médicaux pour tester et soigner les malades, installer des points de lavage de mains dans les camps de réfugiés, de lancer des campagnes d’information et d’établir des ponts aériens humanitaires avec l’Afrique, l’Asie et l’Amérique latine. Cette initiative vise à couvrir les neuf prochains mois et profitera aux cinquante-quatre pays les plus à risques. Antonio Guterres, le secrétaire général de l’ONU, a déploré que le virus a atteint des pays qui font déjà face à de graves crises humanitaires, à des catastrophes naturelles, aux changements climatiques et à des confits politiques de longue date. Il a dénoncé qu’alors que les pays riches, comme les États-Unis, ont du mal à accéder aux tests de dépistage, les pays pauvres manquent pour leur part de savons et d’eau propre. Il a expliqué qu’in fine l’objectif est de collecté 2012 milliards de dollars, pour financer les travaux des agences de l’Organisation contre le coronavirus, notamment l’Organisation mondiale de la santé (450 millions de dollars), le Programme alimentaire mondial (350 millions de dollars), le Commissariat aux réfugiés, et agence pour l’enfance Unicef (450 millions de dollars). Docteur Tedros Adhanom Ghebreyesus, le patron de l’OMS, a salué l’initiative, affirmant que le Covid-19 menace davantage les pays les plus pauvres. De son côté, Mark Lowcock, sous-secrétaire général des Nations unies aux affaires humanitaires, a martelé qu’''abandonner les pays les plus pauvres et les plus vulnérables du monde à leur sort serait à la fois cruel et imprudent''. Selon les derniers chiffres annoncés le 26 mars par l’OMS et l’ONU, plus de 22.180 personnes sont mortes à cause du virus chinois et plus de 500.000 autres ont été contaminées dans le monde. Noël Ndong Notification:Non |