Croix-Rouge: une vulgarisation des principes fondamentaux du mouvement

Cette célébration s’inscrivait dans le cadre du cinquantenaire de l’adoption des principes fondamentaux du mouvement Croix-Rouge-Croissant Rouge.

 La cérémonie s’est déroulée au siège de la Croix-Rouge congolaise, en présence du chef de la délégation de la Croix-Rouge française, Jérémie Sibeonie et de la déléguée régionale à la coopération du CICR/Yaoundé, Gisandre Dominique Rivière.

Le lancement de cette campagne a été marqué de la présentation des principes qui fondent les actions du mouvement, des échanges entre les responsables de la Croix-Rouge et les participants, la communication sur la coopération entre la Croix-Rouge congolaise et le Comité international de la Croix-Rouge dans la mise en œuvre des principes ainsi que des allocutions.

Les actions du  mouvement de la Croix-Rouge se fondent sur sept principes fondamentaux: l’humanité, l’impartialité, la neutralité, l’indépendance, le volontariat, l’unité et l’universalité. Ces principes ont été présentés au public par les jeunes de la Croix-Rouge.

 En effet, le président national, Christian Sédar Ndinga a dédié la journée aux cadres, secouristes et volontaires de la société nationale de la Croix-Rouge. Cette cérémonie a été dédiée à eux pour des raisons multiples. Parmi celles-ci figurent l’accompagnement mutuel, la  collaboration de proximité, la mutualisation des énergies ainsi que la mise à disposition régulière de la masse critique des compétences.  « Ces principes induisent des valeurs humanitaires connexes telles que la compréhension mutuelle, la paix, le socle de toute citoyenneté, de l’esprit de l’altruisme, l’objectivité et d’ouverture à autrui. Ils aident également à la consolidation des compétences morales personnelles », a-t-il a conclu.

Pour le chef de la délégation de la Croix-Rouge française, Jérémie Sibeonie, ces principes s’observent dans leurs actions quotidiennes au Congo. « En collaboration avec la Croix-Rouge congolaise, nous intervenons dans les maisons d’arrêt du Congo pour réduire l’impact du VIH/sida auprès de la population carcérale. Cette population, souvent oubliée des acteurs humanitaires, est pourtant un groupe particulièrement vulnérable face à cette pandémie où le taux de séroprévalence dépasse régulièrement les 20% », a-t-il rappelé.

La déléguée régionale à la coopération du CICR/Yaoundé, Gisandre Dominique Rivière a indiqué que les partenaires du mouvement doivent être neutres et indépendants. « Notre action humanitaire doit être indépendante des processus de prise de décision politique », a-t-elle martelé.