Débat sur la constitution : les partis du centre demandent une concertation politique

Lundi 11 Août 2014 - 15:30

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La demande est adressée au président de la République, Denis Sassou N’Guesso. Réunis, le 11 août à Brazzaville,  les partis du centre souhaitent la convocation d’une concertation politique pour débattre froidement du changement ou non de la Constitution du 20 janvier 2002.

Les partis et groupements politiques du centre sont conscients que le Congo a toujours su trouver des solutions à ses problèmes politiques sans que la communauté internationale ne vienne à son secours. Dans leurs déclarations, ils ont invité les Congolais à ne pas ouvrir une brèche aux malveillants, téméraires ennemis du dialogue, de la paix et du développement du pays. Le coordonnateur général des partis et groupements politiques du centre, Jean Michel Bokamba Yangouma, a appelé les acteurs politiques et ceux de la société civile à l'apaisement afin que le débat sur le changement de la constitution conserve un contenu réel et politique. « De même qu’une plante précieuse en quête de croissance exige des conditions spécifiques pour sa bonne germination, de même le développement du Congo exige plus de paix, plus de démocratie participative, plus de développement économique et social, plus de bien-être général, plus de dialogue, plus de transparence et de consensus », a-t-il déclaré.

Bien avant Jean Michel Bokamba Yangouma, les jeunes et les femmes du centre étaient montés sur la tribune. Les jeunes ont rappelé que les avancées enregistrées par le Congo ne doivent plus être remises en cause par les conflits armés et autres formes de violence. Ils se sont félicités de la maturité du peuple et des autorités congolaises dans la résolution des différends politiques.

Les femmes du centre ont clairement avoué qu’elles savourent les fruits de la paix qui ne devrait plus être remise en cause par la bêtise humaine. Elles se sont engagées à barrer la voie à tous les intégristes et autres  ennemis du dialogue qui veulent exploiter ce débat pour ramener le pays à des crises sociales. Elles ont assuré, en outre, les autorités politiques de compter sur elles  pour le triomphe de ce débat, dans la paix et la sérénité.

 

 

  

Roger Ngombé

Légendes et crédits photo : 

Le présidium