Décentralisation : maximiser les recettes, un challenge pour les collectivités localesJeudi 26 Juin 2025 - 15:30 Le ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation a organisé, le 26 juin à Brazzaville, avec l’appui de la Banque mondiale (BM), un atelier spécial pour former les acteurs des collectivités locales sur la mobilisation et la maximisation des ressources financières locales.
Cet atelier présidé par le directeur de cabinet du ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, Séraphin Ondélé, est organisé suite à une étude réalisée en 2022 par la BM sur les « Progrès et priorités dans la décentralisation au Congo ». Enquête ayant permis de circonscrire les défis que le Congo doit relever pour parfaire le processus de décentralisation tant en matière de structuration de la décentralisation politique, administrative que fiscale. Il a pour enjeux de redynamiser les procédures de collecte des fonds au sein des collectivités territoriales afin de les maximiser de plus belle, question de donner aux structures décentralisées des recettes conséquentes pour garantir leur fonctionnement optimal. « Le précédent atelier tenu en mars 2024 a été un premier pas vers cette direction. Il a permis de renforcer le rôle des administrations locales dans la mise en œuvre des politiques publiques et des projets d'investissements. Aujourd'hui, nous poursuivons cette démarche avec une approche plus opérationnelle, en nous concentrant sur des actions concrètes. Notre objectif est d'accroître les ressources financières dans les collectivités locales de Brazzaville et de Pointe-Noire », a souligné le responsable de la BM. A l’issue de cet atelier, un canevas de plan de réformes et renforcement des capacités sera mis en place en vue de faciliter l’applicabilité des réformes engagées. D’après la BM, les collectivités territoriales suivent un cadre de gestion spécifique. Celui-ci a pour base un cadre budgétaire et comptable issu du régime financier de l’Etat, en conformité avec les directives de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale. Ledit cadre de gestion, précise l’institution onusienne, se caractérise par le respect des principes budgétaires fondamentaux, la séparation ordonnateur/comptable et la double comptabilité. Pour améliorer la gestion des finances publiques locales et la délivrance du service public, rappelle le groupe de la BM, des réformes pourraient être conduites à l’effet, entre autres, de renforcer la transparence et la prévisibilité des transferts et des versements d'impôts locaux. De même, celles-ci permettront de rendre les collectivités locales indépendantes de la volatilité des recettes pétrolières, de clarifier et de structurer les flux financiers du gouvernement central vers les collectivités locales. Firmin Oyé Légendes et crédits photo :1 -Une vue des participants à l'ouverture de l'atelier /Adiac
2 -La photo de famille des organisateurs et des participants /Adiac Notification:Non |