Dialogue national : « Consensus 2016 » appelle à l’unité pour un avenir institutionnel fiable

  Restituant les conclusions du dialogue de Sibiti, le coordonnateur national de « Consensus 2016 »  William Bouaka,  a fait savoir que l’évolution institutionnelle  nécessaire à notre pays, ne peut et ne doit pas s’inscrire dans une dérisoire guerre de pouvoir pour le pouvoir.

«  Il faut proposer un horizon nouveau pour nos générations futures. Cette évolution doit constituer le fondement ou la fondation d’un Congo nouveau et uni à jamais.  Ce n’est pas l’affaire du président de la République, ni d’un groupe d’acteurs politiques fussent-ils de la majorité ou de l’opposition mais de tous les Congolais à qui il convient de donner le moyen d’exprimer son opinion »,a déclaré William Bouaka.

Les Congolais, a-t-il ajouté, auront toujours des choses à se dire à propos des valeurs de l’unité nationale, des choses à faire pour consolider d’avantage la paix et la démocratie. C’est pour cette raison qu’il faut vivement saluer la recommandation sur l’institutionnalisation du dialogue dans notre pays pour le bien de tous et la grandeur du Congo.

"Les partis politiques en particulier et tous les Congolais en général, chacun dans ce qu’il est et dans ce qu’il représente doivent travailler de façon à trouver des valeurs transversales au nom desquelles le  peuple congolais, riche de sa diversité peut s’unir pour bâtir une nation harmonieuse, juste, solidaire et surtout démocratique", a renchéri le coordonnateur national de "consensus 2016".

La tendance  observée actuellement entre les partisans du changement de la Constitution du 20 janvier 2002, d’une part et ceux qui « farouchement » récusent ce changement, avec au centre ceux qui pensent à la révision de certaines prescriptions de cette loi fondamentale, peut et doit être dépassée  pour laisser la place à une harmonisation consensuelle des points de vue,  a suggéré  William Bouaka.

Enfin pour « Consensus 2016 », "s’unir pour un avenir institutionnel responsable devient, du fait du consensus qui s’est dégagé à Sibiti, un devoir citoyen et patriotique. L’intérêt de la nation doit être notre préoccupation majeure".