Diplomatie : bientôt un groupe parlementaire d’amitié Congo-Algérie

Selon les responsables des deux pays, un groupe parlementaire d’amitié Congo-Algérie, un modèle de diplomatie parlementaire, permettra aux deux nations africaines d’accroître leurs relations bilatérales. En effet, à l’issue de cette rencontre de haut-niveau tenue, le 2 décembre dernier, les parties congolaise et algérienne se sont engagées à renforcer les relations parlementaires, le cadre de dialogue et de concertation existant entre les deux pays.

Les relations traditionnelles d’amitié, de solidarité et de coopération entre l’Algérie et la République du Congo sont au beau fixe, ont admis les deux personnalités. Le 12 novembre, lors d’une cérémonie marquant le 61^ème anniversaire du déclenchement de la Révolution algérienne, le diplomate Abdelouahab Osmane avait d’ailleurs rappelé que « plusieurs générations de cadres congolais ont été formés et continuent à être formés en Algérie.» « D’ailleurs, l’Algérie continue d’accorder annuellement, à la République du Congo sœur, une cinquantaine de bourses dans différentes spécialités », avait-il martelé dans son discours.

Dans les années 70 et 80, les relations économiques et commerciales entre les deux Etats qui furent un modèle de coopération Sud-Sud. Le chef de la diplomatie algérienne au Congo a émis le vœu que des concertations de ce genre soient menées surtout « en redynamisant la Commission mixte de coopération qui devrait tenir sa septième session, ici même à Brazzaville, au cours du premier trimestre 2016 ».

En outre, au plan régional et international, les deux Etats semblent avoir une convergence de vue sur certains sujets, notamment sur la crise libyenne. Alger est active dans les pourparlers inter-libyens afin de parvenir à une issue pacifique dans ce conflit sanglant qui mine la Libye depuis la chute de Mouammar Kadhafi en 2011. La capitale algérienne a même accueilli, le 1er décembre passé, la septième réunion des ministres des Affaires étrangères des pays voisins de la Libye où les participants ont évoqué la nécessité d'accompagner les frères ennemis libyens à former un gouvernement d'union nationale.