Disparition : le député Jacob Paulin Bazokoto porté en terre à Brazzaville

Emmenés par Isidore Mvouba et Pierre Ngolo, respectivement président de l’Assemblée nationale et président du Sénat, les parlementaires ont rendu un dernier hommage à leur collègue Jacob Paulin Bazokoto Kaba, au Palais des congrès, en présence du ministre d’Etat, ministre des Affaires foncières, du Domaine public et des Relations avec le Parlement, Pierre Mabiala.

Né le 23 juin 1970 à Dolisie, dans le département du Niari, Jacob Paulin Bazokoto Kaba siégeait à l’Assemblée nationale depuis le 15 octobre 2022 où il était membre de la Commission santé, affaires sociales et famille. Attaché parlementaire de la députée de Mindouli 1, Yvonne Adélaïde Mougany, de 2012 à 2022, il était élu suppléant à l’issue des élections législatives de juillet 2022 avant de siéger à l’hémicycle suite à la situation d’incompatibilité de sa titulaire.

Le premier vice-président de la Commission santé, Gabriel Bokoumaka, dans son oraison funèbre, a déclaré que le député Jacob Paulin Bazokoto Kaba était un modèle d’assiduité et d’amour du travail. « Durant cette courte période de huit mois de notre collaboration au sein de la Commission santé, affaires sociales et famille, nous retenons de notre défunt collègue sa courtoisie, son humilité, son assiduité remarquée à toutes nos réunions et aux séances plénières ainsi que sa bonne tenue », a-t-il témoigné.   

Titulaire d’une licence en histoire de l’Université Marien-Ngouabi (2001), le désormais ancien député de Mindouli 1 a eu un parcours professionnel jalonné par de nombreux stages d’apprentissage et d’exercice de métiers variés. L’illustre disparu a, en effet, alterné entre l’enseignement et le secteur des bâtiments et travaux publics.

Membre de la section du Club 2002, Parti pour l’unité et la République, de Mindouli depuis sa création, Jacob Paulin Bazokoto Kaba a intégré le Parti congolais du travail en 2008. « La mort emporte ceux qui sont partis, mais elle interpelle et avertit les vivants sur le sens et la portée de leurs actes durant le passage éphémère sur terre. Elle rappelle aux Hommes une vérité évidente par elle-même : tout est vanité ici-bas. Tous étant appelés à partir, seul l’amour est source de consolation », a conclu Gabriel Bokoumaka, souhaitant que le parcours de l’illustre disparu serve de leçon de vie à ses sept enfants laissés sur terre.