Droits de l’homme : le CDHD demande l’abolition de la peine de mort au Congo

Mardi 12 Août 2014 - 20:45

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

Le Cercle des droits de l’homme et de développement (CDHD), coordonné par Roch Euloge Nzobo, a émis le souhait aux autorités de communier la condamnation à mort à la peine de prison à perpétuité. La demande est formulée le 9 août à l’issue de l’assemblée générale. 

L’invite a été faite surtout suite à la peine de mort prononcée par la cour criminelle contre Armel Bazonzama condamné pour crime d’assassinat. « Le CDHD est contre l’impunité et la peine de mort. Nous ne pensons pas que le Congo ne doit pas être compté parmi les pays qui ont des personnes dans le couloir de la mort. Nous demandons au gouvernement de prendre des mesures pour arriver à l’abolition de la peine de mort », a indiqué Roch Euloge Nzobo avant d'ajouter qu'« au Congo, la peine de mort est en vigueur. Le gouvernement n’a pas encore aboli cette loi alors que le processus avait été engagé. Nous ne comprenons pas pourquoi le gouvernement est en train de retarder et de maintenir cette loi qui n’a pas d’impact ».

Le gouvernement a été également invité à prendre les mesures préventives sur la fièvre hémorragique Ebola, en sécurisant les frontières et les structures sanitaires. À la communauté nationale et internationale, le CDHD a été demandé d’intervenir auprès des autorités de la République démocratique du Congo pour la libération immédiate du défenseur de droit de l’homme, Honoré Kpuku Mushila, arrêté le 2 août 2014.    

Le CDHD a été créé en 2007, elle est une organisation non gouvernementale apolitique à but non lucratif et confessionnelle. Elle a pour vocation de promouvoir et protéger les droits de l’homme, contribuer à l’instauration de l’état de droit et surtout protéger les droits des populations autochtones, etc. Le CDHD s’intéresse également à la question de la gouvernance dans le secteur forestier.

 

 

Lydie Gisèle Oko

Légendes et crédits photo : 

Photo: les défenseurs de doits de l'homme en travaux (crédit-adiac)