Droits humains : les procédures d'arrestation au cœur des échanges dans la ville océane

Samedi 28 Mai 2022 - 14:00

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

Les représentants du  parquet, de la force publique congolaise et de la société civile ont échangé, le 27 mai à l'amphithéâtre de Sueco, sur la procédure d'arrestation, les détentions arbitraires et la torture dans les lieux de privation de liberté à Pointe-Noire. Une activité organisée par l'Association horizon d'actions futures (AHAF), en partenariat avec le parquet du tribunal de Grande instance de la ville océane. 

Animée par T.J. Chris Zekakany, procureur de la République qui a développé les thèmes " Procédure d'arrestation selon le code pénal congolais" et "Détention préventive selon le code pénal congolais", l'activité a mis autour d'une table pour un meilleur échange le pouvoir judiciaire, la police dans son rôle de répression et de maintien d’ordre, et la société civile, bénéficiaire et victime à la fois des actions de la force de l'ordre.  

Le respect strict et  l'application des textes de lois dans les différentes interventions de la police dans le maintien de l'ordre ont conduit les organisateurs à initier cette activité. Aussi, l'objectif de la tribune d'échange a été de rafraîchir les connaissances des participants, notamment les éléments constituant les maillons de la chaîne pénale, en matière de procédures d'arrestation et détention de présumés et/ou des coupables au regard du code pénal et des procédures pénales en République du Congo, d'une part, ainsi que des instruments nationaux et internationaux portant sur les droits des détenus, d'autre part. 

Pour AHAF, réprésentée par Syd Donald Tsiba, son secrétaire général,  et le parquet, cette tribune rappelle aux officiers supérieurs, donneurs d'ordre, leur rôle dans le respect de l'observance des textes de lois nationales. Ceci contribuera grandement à la réduction des arrestations arbitraires, des détentions illégales et des actes de torture ou autres traitements cruels inhumains ou dégradants décriés en République du Congo, ont-ils dit. 

Ainsi, devant l'auditoire, le procureur de la République a axé sa communication sur les aspects pratiques portant sur l'article 121 du Code de procédure pénale congolais ainsi que l'article 11 -Titre II - Sous-section I de la Constitution de la République du Congo du 25 octobre 2015, d'une part, et sur les droits de l'homme, les droits des détenus et les instruments internationaux portant sur les droits des détenus, d'autre part. 

En somme, cette tribune d'échanges a posé les jalons de la création d'une plateforme sociétale de réflexion en vue d'un plaidoyer pour l'éradication des mauvaises pratiques des  agents de la force publique au sein de la société. 

 

Hervé Brice Mampouya

Légendes et crédits photo : 

Le procureur de la République, Chris Zekakany, lors de sa communication / Adiac

Notification: 

Non