Ecair s’allie à Tac pour desservir Beyrouth

Mardi 2 Juin 2015 - 16:29

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Dans un partenariat classique, les deux sociétés d’aviation, Equatorial Congo Airline et Trans Air Congo, desserviront la ligne Beyrouth-Brazzaville, deux fois par semaine en vol direct. La capitale du Liban est la deuxième porte  d’entrée du Congo au Moyen Orient après Dubaï.

Le vol inaugural a quitté Brazzaville le 2 juin avec 60 passagers dans un Boing 757-200 et atteindra Beyrouth après 6 heures et 50 minutes de vol. Le ministre des Transports, Rodolphe Adada, a présidé la cérémonie inaugurale, avant d’embarquer, en compagnie de la directrice générale d’Ecair, Fatima Béyina Moussa, et de plusieurs autres passagers.

Tac est une compagnie appartenant à des Libanais Congolais. Ces derniers ont une très grande connaissance du marché des voyageurs du Liban qui viennent vers l’Afrique centrale. À travers un partenariat gagnant gagnant, Ecair aura accès au réseau de Tac.

« Nous avons estimé qu’en créant un vol direct depuis Brazzaville en Afrique centrale, nous aurons accès à tout ce marché (…). C’est une ouverture encore sur le monde, que nous offrons au Congo », a expliqué Fatina Beyina Moussa.

Beyrouth s’ajoute aux 12 destinations au départ de Brazzaville que dessert Ecair avec une flotte de sept avions dont 3 long-courrier et 4 moyen-courrier. La compagnie d’aviation congolaise célèbrera son millionième passager dans peu de temps et a atteint 136 vols en moyenne par semaine.

« Nous sommes vers une tendance haussière d’augmenter le nombre d’avions. Mais avant d’ouvrir une ligne, nous nous assurons que nos avions ont la capacité de desservir cette ligne. Nous faisons des plans et nous incérons la nouvelle ligne dans le programme de la flotte actuelle. Et pour l’instant avec 2 vols sur Beyrouth, nous pensons avoir la capacité d’opérer ces deux vols », a rassuré la directrice générale d’Ecair.

S’agissant de l’épopée de l’avion du Boing d’Ecair saisi à l’aéroport de Roissy Charles de Gaulles en France, il y a de cela deux mois. L’avion était déjà de retour à Brazzaville. Pour sa défense, Ecair a expliqué que le différend qui oppose l’Etat congolais à la France ne le concerne pas. Certes l’Etat est actionnaire dans la société mais cela n’implique pas qu’Ecair devient solidaire de ses créances. La justice lui a donné raison, et l’avion avait été libéré. Cependant, il y a encore des suites judiciaires à donner.

« Nous allons nous présenter chaque fois que c’est nécessaire au tribunal pour continuer à défendre notre position et expliquer que ces avions appartiennent à Ecair qui est une société anonyme dont l’Etat est actionnaire. Mais les avions d’Ecair n’appartiennent pas à L’Etat », a argumenté  Fatima Béyina Moussa.

Entre temps, Ecair entrevoit de nouvelles destinations avec plus de villes en Afrique et dans le monde dans la perspective de développer un hub intensif à Brazzaville. Elle organisera en novembre prochain la 47ie assemblée générale de l’Association des compagnies aériennes d’Afrique, dont la directrice générale assure la présidence cette année.

Nancy France Loutoumba

Légendes et crédits photo : 

photo1: l'avion sur le tarmac en attente du décollage, photo Adiac; photo 2: les derniers passagers à embarquer, photo Adiac

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