Économie : gros plan sur les métiers de l’exploitation forestière au Congo

Après sa participation aux travaux de la 26^e Conférence internationale sur le climat COP 26,  à Glasgow, en Ecosse, Rosalie Matondo a été reçue au Palais des congrès d’Issy-les-Moulineaux par son homologue Hugues Ngouélondélé, ministre de la Jeunesse, des Sports, de l’Education civique, de la Formation qualifiante, en vue d’une présentation des métiers du secteur de l’économie forestière.

De la part de la ministre de l’Economie forestière et du développement durable, il s’agit de déceler et susciter l’envie auprès des Congolais de l’étranger ayant des compétences dans les métiers de l’économie forestière, secteur nécessitant une « congolisation » des postes actuellement occupés, pour la plupart, par des étrangers. La décision d’aller travailler dans ce secteur exige d’accepter de s’installer dans l’arrière-pays, plus précisément aux deux extrémités, au Nord et au Sud.

Dans sa présentation, elle a rappelé que le secteur forestier est le deuxième employeur du Congo après la Fonction publique, véritable synergie entre les différents exploitants forestiers dans le développement durable, pourvoyeurs d’offres, et les chercheurs d'emploi à l'affût d'opportunités intéressantes.

A titre d’exemple, des emplois sont proposés dans les dix-sept aires protégées, qui couvrent une superficie de 3 889 370 hectares, soit 11,37% du territoire national. À côté de cette approche de conservation fondée sur la création des aires protégées, il existe des postes à pourvoir dans la conservation de la biodiversité étendue aux forêts de production, notamment à travers les séries de conservation et de protection définies dans les plans d’aménagement des concessions forestières. « Nous avons besoin de vous, c’est ensemble que nous bâtirons le Congo », a exhorté la ministre.