Election présidentielle : la force publique prête à maintenir la quiétude sur toute l’étendue du territoire national

Mercredi 3 Février 2016 - 18:00

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Les plans de sécurisation du scrutin du 20 mars prochain ont été réajustés et validés au cours de la conférence principale de planification organisée du 28 au 30 janvier à Brazzaville sous la direction du chef d’état-major général des Forces armées congolaises (FAC), le général Guy Blanchard Okoï

Selon le coordonnateur du Groupe d’anticipation stratégique, l’heure n’est plus à la rhétorique autour des plans validés. D’où la nécessité pour chaque contrôleur opérationnel de s’approprier les réajustements des plans de sécurisation par le groupe pluridisciplinaire de planification opérationnelle. « La mise en œuvre des meilleures idées, validées et portées dans les documents s’impose et ce, dans une démarche de qualité accolée à une gestion axée sur les résultats. Il conviendra, en premier, de se conformer aux prescriptions de la planification. Ensuite, seront mesurés le niveau d’accomplissement des objectifs et les écarts entre les prévisions et les résultats », a précisé le général Guy Blanchard Okoï à la clôture de la conférence, sans exclure le fait que ces plans pourraient être améliorés en plans d’action.

Le chef d’état-major des FAC a également souligné l’importance de capitaliser l’atout que procure le maintien en veille des services de renseignements dans les différentes unités. C’est ainsi qu’il a attiré l’attention de la force publique sur des éventuels dérapages qui pourraient survenir suite aux mauvais comportements de certains agents. « Nous ne sommes pas à l’abri d’actes attentatoires à l’ordre public, à la sécurité des citoyens ou à la sécurité des biens publics ou privés. Notre éveil et notre vigilance sont nos principales armes contre ceux-ci. Les institutions de la République et la population attache du prix à cela », a-t-il averti.

D’après lui, la poursuite de la formation des unités de la force publique sur les notions nécessaires à l’exécution de leurs missions et l’application des règles d’engagement et de comportement demeurent une instruction à observer en tout temps. Elle favorise, a-t-il commenté, le maintien en conditions opérationnelles de la troupe et optimise ses capacités d’action sur le terrain. Les états de besoins en ressources nécessaires à la concrétisation de la planification, analysés et approuvés par le groupe d’anticipation stratégique seront, a-t-il indiqué, réalisés dans la mesure des capacités offertes par le gouvernement de la République.

« Comme vous le savez, et nous ne cesserons jamais de répéter qu’il est indispensable pour la force publique de garantir le succès du déroulement de l’élection présidentielle du 20 mars 2016. La conservation de la quiétude et de la tranquillité, contrat social de nos corps de métiers, exige de nous le délestage en interne de comportements répréhensibles dont une survivance est encore perceptible à certains endroits », a rappelé Guy Blanchard Okoï.

Il a, par ailleurs, précisé que la liberté d’aller et venir est un principe fondamental encadré par la loi et sa limitation fait l’objet de prescriptions écrites par les autorités habilitées. L’érection donc de barricades, de barrages ne peut, a-t-il averti, se faire à l’initiative et doit obéir strictement à des ordres prescrits. « Le respect scrupuleux des règles d’engagement, de comportement et d’emploi de la force dans la mise en œuvre des missions relevant de la posture permanente de sûreté et de toute autre opération devra se faire de manière coopérative et coordonnée », a conclu le chef d’état-major.

Parfait Wilfried Douniama

Légendes et crédits photo : 

Le haut commandement de la force publique ; crédit photo Adiac

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