Élections à la Fécofoot : les candidats recalés reviennent à la charge

Mardi 30 Septembre 2014 - 20:45

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Après la décision de justice rendue par la Chambre de conciliation et d’arbitrage de sport (CCAS) suspendant le processus électoral et suite à l’entêtement de la Fédération congolaise de football (Fécofoot) de vouloir organiser par tous les moyens cette élection prévue pour le 4 octobre à Owando, dans la Cuvette, le collectif des candidats à l’élection du Comité exécutif de la Fécofoot a fait une mise au point le 29 septembre.

La délégation conduite par Jacques Gambou, commissaire de la CAF,  a éclairé la lanterne des dirigeants de clubs et sportifs de Pointe-Noire sur les manoeuvres des dirigeants de la Fécofoot. Ces derniers, ont dit les conférenciers, semblent décidés à organiser l'élection en foulant au pied l’arrêt rendu par la Chambre de conciliation et d’arbitrage de sport, le 24 septembre dernier. « Les dirigeants actuels de la Fécofoot voulaient aller seuls aux élections. Voilà pourquoi ils ont inventé des raisons farfelues pour invalider les candidatures de  Dieudonné Benito Amouzoud, promoteur du Centre d’études et sport La Djiri (CESB), dont plusieurs joueurs participent aux compétions de la Fécofoot, certains même sont sélectionnés dans les différentes équipes nationales des jeunes,  Jacques Gambou, commissaire CAF et Jean Joseph Mouanda Dibala. Dans leur manœuvre, ils ont été rattrapés par la CCAS qui a demandé l’annulation du processus électoral », a signifié un conférencier.

Pour Louzolo Mpassi, colistier de Jacques Gambou, porte parole du collectif, les élections telles que l’entrevoit la Fécofoot ne peuvent avoir lieu sans que ne soient organisés les organes intermédiaires à savoir : les ligues départementales et les organes de corps de métiers. Allusion aux corps médical et arbitral. Ces organes sont en fin de mandat depuis 2013. « On ne peut pas aller dans le désordre aux élections », a-t-il ajouté.

Ainsi donc, le collectif des candidats recalés invite la Fécofoot à respecter la décision de la CCAS pour préserver l’intérêt général du football. « Il  n’y aura pas élection le 4 octobre prochain à Owando puisque le processus a été arrêté par la CCAS. Les manœuvres à vouloir aller à tout prix aux élections pour qu’on ne fasse pas le bilan de leur gestion calamiteuse du football pendant leur mandat a échoué », a renchéri Jacques Gambou.

En rappel, le 24 septembre à Brazaville, la CCAS, constatait le défaut de notification sur le rejet des dossiers de ces trois candidats par la commission électorale de la Fécofoot. Elle avait prié la Fécofoot de surseoir l’actuelle commission électorale afin de la reconstituer conformément à ses propres textes. Lors de cette audience, Corneille Moukala Moukoko, président de ladite Chambre avait néanmoins regretté la politique de la chaise vide adoptée par la Fécofoot qui n'avait pas permis un débat contradictoire pouvant éclairer la religion de tout le monde.

Hervé Brice Mampouya

Légendes et crédits photo : 

Jacques Gambou lors de la mise au point Crédit photo "Adiac"