Enseignement supérieur : un séminaire se penche sur la qualité des programmes

Mardi 7 Mai 2019 - 15:15

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Un atelier de formation en assurance qualité s’est ouvert à Brazzaville, le 6 mai, sous le patronage du recteur de l’Université Marien-Ngouabi, Jean Rosaire Ibara.

L'atelier qui se déroule jusqu'au 9 mai se tient sur le thème « Démarche qualité dans l’enseignement supérieur africain et système LMD ». Organisé à l’initiative de l’Association des universités africaines (AUA), il a pour but de contribuer, entre autres, à la sensibilisation à la qualité de l’enseignement supérieur ainsi qu'aux activités continentales et régionales en cours, liées à l’assurance qualité, la formulation d’instruments pour mettre en place, vérifier, contrôler et maintenir l'excellence dans les établissements d’enseignement supérieur.

Dans son mot d’ouverture, Jean Rosaire Ibara a félicité l’organisation pour les efforts constants déployés aux fins de donner aux leaders des institutions d’enseignement supérieur des outils nécessaires pour améliorer leur gouvernance et assurer pleinement leurs missions fondamentales d’enseignement, de recherche et de services à la société.

« Pour ce fairenos institutions d’enseignement supérieur doivent pouvoir jouer effectivement ce rôle de "moteur de développement économique et social", être les temples où l’assurance qualité doit être développée de façon préférentielle, et servir de modèles à toutes nos sociétés. Il est alors nécessaire de leur donner le minimum de moyens pour mettre en place des outils conséquents », a déclaré le recteur de l'Université Marien-Ngouabi.

A propos des efforts vers cette viabilisation, avec sa double casquette de recteur et représentant du secrétaire général de l’AUA, Jean Rosaire Ibara a signifié qu’il n'est pas possible de rester« spectateurs » lorsque le reste du monde est aux prises avec des défis qui assaillent la société au quotidien. Ceci, a-t-il confié, semble la meilleure possibilité pour justifier l'engagement dans une société de la connaissance et produire des diplômés internationalement employables, c’est-à-dire le prototype de cadres africains que tout le monde veut.

L’AUA, précisons-le, est une organisation continentale qui regroupe actuellement plus de quatre cents établissements d’enseignement supérieur publics et privés, répartis dans les cinq régions du continent. Elle utilise les principales langues de l’Union africaine (anglais, français, arabe et portugais).

Guillaume Ondzé

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