Entrepreneuriat: des chefs d’entreprise congolais formés sur l’éducation financière

Initié par la Chambre consulaire, d’industrie, d’agriculture et des métiers, ce séminaire vise à encourager les chefs d’entreprise à bien assurer la gestion financière de leur entreprise. « La formation vise à informer, former ou mieux encore à transformer l’acteur économique du Congo, pour mieux contribuer à la marche vers le développement de notre cher pays », a indiqué le Dr Jean Galessamy-Ibombot, vice-président de la Chambre consulaire, ajoutant que le séminaire s’inscrit dans le cadre de son programme de travail 2016.        

Cette séance de formation, selon les initiateurs, est axée principalement sur la budgétisation de l’argent ou du fonds de commerce, sur la gestion de la dette et de l’épargne. Le but de l’éducation financière est de pousser le chef d’entreprise lorsqu’il a l’argent ou un capital financier disponible de penser à développer son activité génératrice de revenu, explique un intervenant.

D’après le Dr Jean Galessamy-Ibombot qui assure également la vice-présidence panafricaine des chambres consulaires de commerce et d’industrie, le développement  économique du Congo passe nécessairement par le développement de son secteur privé. « En application de la marche vers le développement notamment économique, les chambres consulaires et les syndicats patronaux du Congo demandent aux Congolaises et Congolais de s’impliquer désormais dans les affaires, de promouvoir des femmes d’affaires, de valoriser l’entrepreneuriat des jeunes et la créativité dans les projets, ainsi que le partenariat gagnant-gagnant », a appelé Galessamy-Ibombot.

Jean-Marie, un entrepreneur, a débuté dans les transports en étant conducteur de longues distances. Après plusieurs années de conduite, il veut créer sa propre boite. « Après quatre ans de direction commerciale  j’ai souhaité voler de mes propres ailes et mettre en œuvre mes expériences dans une entreprise », a-t-il confié. Cette formation, a-t-il souhaité, l’aiderait à concrétiser ce projet.

Mais la Chambre de commerce, d’industrie, d’agriculture et des métiers déplore le fait que le secteur privé congolais, vieux de 136 ans, ne bénéficie pas vraiment du soutien de l’Etat. « Les organisations syndicales patronales du secteur privé, dévitalisées en ce moment, souhaitent aussi un appui financier et budgétaire comparativement aux partis politiques et secteurs publics du Congo étant entendu que tous les Congolais sont égaux en droit par la Constitution », a réclamé Galessamy-Ibombot, saluant l’engagement du président Denis Sassou N’Guesso à promouvoir l’entrepreneuriat congolais.