Entrepreneuriat : quarante-cinq promoteurs de projets de la Cuvette impulsés

Lundi 16 Mai 2022 - 13:00

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

Quinze promoteurs de projet à Oyo, quinze à Owando et autant à Makoua, dont 30% de femmes, dans le département de la Cuvette, viennent de réussir la phase d’incubation. Nantis des plans d’affaires bancables et congratulés par la ministre des Petites et moyennes entreprises, de l’Artisanat et du Secteur informel, Jacqueline Lydia Mikolo, ces derniers attendent les crédits avec la garantie du Fonds d’impulsion, de garantie et d’accompagnement (Figa).

A l’issue des séances d’évaluation des plans d’affaires et de soutenances orales, quarante-cinq dossiers des promoteurs de projets ont été sélectionnés pour la première cohorte du département de la Cuvette après celles de la Bouenza et du Niari, il y a quelques jours. L’agriculture, l’élevage, la pêche, la pisciculture, l’agro-alimentaire, la transformation des produits locaux sont les secteurs d’activités concernés. « Ce sont des secteurs à haute valeur ajoutée avec un fort potentiel de création d’emplois », a indiqué le directeur général du Figa, Armel Fridelin Mbouloukoue.

Les précisions apportées par le directeur général du Figa, en termes de besoins de financement, font état de plus de 170 millions FCFA pour les projets retenus à Oyo, plus de 999 millions FCFA pour ceux d’Owando, chef-lieu du département de la Cuvette, et plus de 117 millions FCFA pour Makoua. Armel Fridelin Mbouloukoue a, par ailleurs, souligné qu’après l’incubation qui vient de s’achever, les partenaires financiers, notamment les banques et les microfinances, vont accompagner ces entreprises. « Le Figa, pour sa part, s’engage à apporter des garanties jusqu’à 80% en couverture de crédits », a-t-il assuré.

La ministre aux porteurs de projets

La ministre des Petites et moyennes entreprises, de l’Artisanat et du Secteur informel, Jacqueline Lydia Mikolo, a salué les promoteurs de projets qui viennent de franchir une nouvelle étape. Elle a appelé au changement du logiciel mental afin de sortir de la culture du fonctionnariat pour aller vers celle de l’entrepreneuriat. « Le contexte actuel marqué par l’ouverture des marchés, le libre-échange et la crise financière place l’entrepreneuriat au centre des problématiques de développement économique et social car pourvoyeur de richesses, créateur d’emplois et générateur de revenus nécessaires à la lutte contre la pauvreté », a-t-elle déclaré en précisant que le Figa se positionne non seulement comme un instrument d’inclusion économique et sociale mais aussi comme un des leviers de la politique de promotion de l’emploi et de lutte contre le chômage.

En rappel, la cohorte des promoteurs de projets du département de la Cuvette qui viennent de réussir leur incubation n’est pas la première du genre. La première semaine du mois en cours, il y a eu la première cohorte nationale constituée de quarante-six promoteurs pour Dolisie et Madingou, respectivement dans les départements du Niari et de la Bouenza. Pour ceux-là, le coût global des besoins de financement exprimés en investissements comme en fonds de roulement se chiffre à 327 000 000 FCFA. 

Pour leur part, les promoteurs de projets de Dolisie, Madingou, Oyo, Owando, Makoua ont salué les efforts des pouvoirs publics visant à leur donner la possibilité de développer des petites et moyennes entreprises. Selon Armel Fridelin Mbouloukoue, le Figa poursuivra l’œuvre au point de l’étendre sur l’ensemble du territoire national pour ne laisser aucun porteur de projet au bord de la route.

 

Rominique Makaya

Légendes et crédits photo : 

Les autorités en compagnie des promoteurs de projets

Notification: 

Non