Environnement : le Pnud accompagne le Congo dans la gestion des risques de catastrophes

Mercredi 11 Août 2021 - 20:09

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Un atelier de validation de la stratégie nationale pour la prévention et la gestion des risques de catastrophes a été ouvert par la ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, le 10 août, à Brazzaville.

Le document initial faisant foi de stratégie nationale et plan d’action de gestion des risques de catastrophes du Congo n’avait pas pris en compte les sept objectifs clairs et les quatre priorités d’action pour prévenir les nouveaux risques et réduire les risques de catastrophes existants conformément au cadre de Sendai que le ministère de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo a sollicité l’appui du programme des Nations unies pour le développement (Pnud) pour accompagner le pays dans ses efforts d’harmonisation de cette stratégie au cadre de Sendai 2015-2030.

C’est pour cela qu'un atelier a été organisé à Brazzaville du 10 au 12 août avec pour objectif principal de faire une revue et d’aligner la stratégie nationale de réduction de risques de catastrophes du Congo au cadre Sendai conformément au programme d’action africain, à la stratégie et au plan d’action de l’Afrique centrale.

Spécifiquement, il s’agit de développer et aligner la stratégie nationale de réduction des risques de catastrophes du Congo au cadre de Sendai conformément au programme d’action africain, à la stratégie et au plan d’action Afrique centrale ; développer et rendre opérationnels les politiques, la stratégie et les cadres institutionnels et juridiques de gestion des risques de catastrophes ; créer une synergie multisectorielle impliquant dans une même vision et mission toutes les parties prenantes de la chaîne de gestion des risques de catastrophes ; renforcer les capacités des institutions du Congo dans le domaine de le réduction des risques de catastrophes. Le représentant résident du Pnud au Congo, Maleye Diop, a réaffirmé l’engagement de son institution à continuer à accompagner le gouvernement et les autres acteurs non étatiques à mettre en place les cadres et les mécanismes pour mieux faire face à la récurrence des catastrophes et leur inclusion dans les efforts de développement.

Ouvrant la cérémonie, la ministre Arlette Soudan-Nonault a rappelé que, chaque jour qui passe, « nous sommes les témoins et parfois les victimes des impacts engendrés par des catastrophes naturelles ou anthropiques qui se traduisent par des pertes en vies humaines, des destructions d’infrastructures et d’habitats. Ces impacts ont des conséquences tant économiques qu’environnementales, la pandémie de Covid-19 en demeurent l’illustration la plus douloureusement actuelle. »

Les catastrophes, les changements climatiques et le développement sont inextricablement liés car non seulement les catastrophes affectent les personnes les plus pauvres et les plus marginalisées, mais elles exacerbent aussi les vulnérabilités, les inégalités sociales et directement la croissance économique, a-t-elle notifié. Pour Arlette Soudan-Nonault, les relations complexes entre environnement, changements climatiques et risques de catastrophes sont autant de défis mondiaux évidents pour le développement économique des pays, comme le rappelle l’objectif 13 des objectifs de développement durable. Les répercussions des changements climatiques peuvent prendre la forme de catastrophes naturelles avec inondations, sécheresses, vents violents, séismes, éboulements, températures extrêmes et accidents industriels.

Enfin, la ministre a indiqué que ce présent atelier, qui s’inscrit dans le cadre du Programme ACP-Union européenne pour le renforcement de la résilience aux catastrophes dans les pays, les régions et les communautés en Afrique sub-saharienne, permettra au Congo d’adopter et de disposer d’un cadre méthodologique qui donnera à toutes les parties prenantes la possibilité de comprendre et cerner les mesures préventives et efficaces à adopter en cas de survenance d’une catastrophe en vue d’en atténuer les impacts ; identifier les informations et données nécessaires ; évaluer les impacts des différents aléas non quantifiables qui doivent être pris en compte et faire une évaluation chiffrée.

Bruno Okokana

Légendes et crédits photo : 

Photo 1 : La ministre Arlette Soudan-Nonault ouvrant les travaux de l’atelier (crédit photo/MEDDBC) Photo 2 : Les participants posant avec la ministre (crédit photo/MEDDBC)

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