Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
- Réflexion - Jean-Paul Pigasse
- Le fait du jour - Gankama N'Siah
- Humeur - Faustin Akono
- Chronique - Boris Kharl Ebaka
- Brin d’histoire - Mfumu
- Tribune libre - Sergueï Lavrov
- Idées-forces - Les Dépêches de Brazzaville
- Analyse - Xinhua
EspoirLundi 23 Juin 2014 - 0:56 Ainsi donc débute ce matin, au CHU de Brazzaville, la nouvelle campagne de lutte contre les maladies cardiaques que conduira, dix jours durant, l’équipe de spécialistes toulousains qui était venue sauver, ici même, de nombreux enfants il y a quelques mois. Initiée par la Chaîne de l’espoir, cette campagne s’inscrit dans le cadre du vaste projet qui vise à doter notre capitale d’un « hub du cœur » vers lequel afflueront demain, pleins d’espoir, les malades que seule une intervention peut sauver d’une mort certaine. Ce hub n’est pas conçu pour les seuls patients du Congo, mais a pour vocation de soigner et de guérir des malades venus de tous les pays du Bassin du Congo. Élevé sur les hauteurs de Brazzaville, à proximité immédiate de l’aéroport Maya-Maya, doté des équipements les plus modernes, servi par des spécialistes africains formés aux techniques les plus avancées, aménagé pour recevoir les familles qui accompagneront les patients, ce lieu d’exception permettra enfin de conduire sur place les opérations qui jusqu’ici ne pouvaient être faites qu’en Europe ou aux États-Unis. Disons-le sans détour : la réalisation de ce projet aussi noble qu’ambitieux est à inscrire dans la liste des actions qui feront demain du Congo en général, de Brazzaville en particulier, l’un de ces points de rencontre privilégiés où la science et la technique se conjuguent pour permettre à l’homme de vivre mieux en combattant les maladies auxquelles sa faible nature l’expose. Soutenu par les plus hautes autorités de l’État, accompagné par la Fondation Congo assistance que préside Antoinette Sassou-N’Guesso, conduit de bout en bout par des spécialistes ayant démontré leur savoir-faire sur d’autres continents, notre hub du cœur s’inscrit à coup sûr dans la liste des initiatives les plus spectaculaires qui projettent l’Afrique en avant. Suivant de près et depuis le départ la réalisation de ce grand projet, nous sommes bien placés, nous journalistes, pour dire que, comme toujours, il résulte de la conjonction de quelques volontés déterminées. Mais aussi et surtout de l’intuition d’un homme dont l’existence est tout entière vouée à la préservation de la vie. Grâce soit rendue, donc, au professeur Alain Deloches sans lequel rien ne se serait fait. Les Dépêches de Brazzaville Edition:Édition Quotidienne (DB) |