Les Dépêches de Brazzaville : Comment se porte votre groupe ainsi que votre album Power ?
Fally Ipupa : Le groupe se porte très bien ainsi que notre album sur le marché du disque.
Vous êtiez en tournée musicale qui s’est achevé fin 2013 à Brazzaville, et vous avez livré votre premier concert de 2014 à Brazzaville. Quel répertoire avez-vous présenté ?
Nous avons fait un peu de tout. Mais l’ossature était basée sur les chansons contenues dans l’album Power. On a fait également des anciens titres pour faire plaisir à tout le monde.
Quelle est la prochaine étape de votre tournée ?
Notre prochaine destination est Mbuji-Mayi, ensuite nous irons à Kananga, en RDC. Nous reviendrons à Kinshasa, juste pour nous reposer avant d’attaquer une autre tournée.
Parlons de repos… Combien de temps y consacrerez-vous ? Un mois ?
On ne peut pas s’amuser à se reposer pendant un mois. Le monde appartient aux plus rapides et aux plus courageux. Le repos viendra un jour.
Vos deux précédents albums ont été produits par David Monsoh, ce qui n’est pas le cas du dernier. Quels rapports entretenez-vous désormais avec votre ancien producteur ?
Il n’y a pas de souci dans nos rapports. David Monsoh n’est plus mon producteur exécutif, mais la famille reste. Certes, contractuellement on n’a plus rien, mais on peut toujours collaborer s’il y a des projets à réaliser. Cela peut paraître trop savant pour certains, puisque souvent la fin d’un contrat crée des problèmes. Personnellement, je ne fonctionne pas de la sorte. La vérité est que nous, Congolais des deux rives, n’avons pas l’habitude de nous séparer en bons termes.
N’est-il pas possible de renouveller ce contrat ?
Pourquoi pas ? On verra ! Mais pour le moment j’ai un contrat de trois albums avec Universal.
Qu’en est-il de l’album Power, version internationale ?
Mon album en version internationale ne s’appellera plus Power, il a changé de dénomination et va s’appeler Neti na film. Nous balancerons d’ici-là son deuxième single dont la sortie est prévue pour juin ou juillet 2014. Je suis en train d’enregistrer l’album avec Universal. Avec la fin de la tournée 2013, j’enregistrerai encore de nouveaux titres. C’est un album de 12 à 13 titres. On y trouvera des chansons comme Mama ya bana oza kitoko, Angèle Moanga… Nous sommes quasiment à 50% de la réalisation. Il y aura également des featurings.
Où en êtes-vous avec votre fondation ?
La fondation Fally Ipupa se porte bien. Il y a quelques jours j’ai été invité par la première dame du Cameroun, Chantal Biya. Nous avons visité des orphelinats, des hôpitaux et autres… Concernant les activités de ma fondation, étant donné que nous n’avons pas pu venir en aide aux enfants pendant la période festive parce que nous étions trop pris, nous serons obligés de le faire en janvier à Kinshasa. Nous irons voir les enfants, leur donner du sourire, leur donner un peu de cadeaux. Et, nous allons expédier de Kinshasa une ambulance à Goma.
Qui est Fally Ipupa ?
Fally Ipupa est un garçon qui essai de marcher dans le droit chemin. C’est un artiste africain d’origine congolaise en particulier, et des deux Congo en général.
Quelle est la valeur que vous développez le plus ?
Rester dans le droit chemin.
Il y a dix ans, vous n’étiez pas ce que vous êtes devenu aujourd’hui. Avec le succès, avez-vous changé au point de devenir indifférent ?
Non, je reste toujours dans le droit chemin. Déjà, vous voyez que je vous ai reçu dans ma chambre en short avec ma nourriture à côté. Bref, je reste toujours le même Fally Ipupa, avec la même femme, le même numéro de téléphone, les mêmes amis. Je souhaite à vous qui êtes venus m’interviewer une bonne et heureuse année, ainsi qu’à tous mes parents congolais d’ici.