Féconza : les membres des ligues de la zone B valident des règles techniques et des compétitions de nzango

Le séminaire, qui a regroupé, durant deux jours, tous les membres du bureau exécutif de la Féconza, des représentants des ligues, directeurs et officiels techniques et arbitres de la zone B,  Pointe-Noire, Kouilou, Niari, Bouenza, est la première partie du travail qui sera poursuivi à Brazzaville entre la fédération et les ligues de la zone A, notamment Brazzaville, le Pool, les Plateaux, les deux Cuvette, la Sangha et la Likouala, le week-end prochain afin d’aboutir à un document  fiable.

Ce document des règles techniques et des compétitions en cours de validation devrait être soigneusement examiné. Car le sport nzango étant une créativité congolaise, ledit document sera appliqué dans tous les pays du monde où le nzango sera pratiqué. « Après 14 ans de dur labeur, de recherche et d’innovation et de créativité jusqu’à la mise en place de la Féconza, nous avons atteint  notre objectif spécifique qui n’est autre que la validation de ce règlement technique et des compétitions », s'est rejoui Guy Noël Titov qui a rappelé que le  nzango débute en 2000 à Pointe-Noire.  

Face à cet exploit, le premier vice-président de la Féconza a remercié la femme congolaise  qui est à l’origine de cette créativité qui devient déjà continentale avec la naissance du nzango, en RDC, au Togo, au  Bénin… « Je suis fier de la femme congolaise dans de cadre de la politique du genre car le Congo est le seul pays de l’Afrique centrale qui va produire et élucidé la sortie du  règlement technique des compétitions d'une discipline sportive. C’est une force montante », a-t-il dit et a demandé au ministère des Sports de compter sur les hommes et les femmes qui s’engagent dans la modernisation du Congo par le nzango.

C’est d’ailleurs à cet effet que le ministre des Sports et de l’Éducation physique, Léon Alfred Opimbat, a délégué Solange Koulinka Ipolo, secrétaire nationale  des Jeux de l’Onssu pour attirer l’attention des participants de réaliser ce travail avec beaucoup de concentration. À la fin des travaux, elle a félicité les participants, notamment le bureau exécutif de la Féconza, du climat qui a prévalu durant les travaux de ce séminaire. « Vous vous êtes battus pour que le nzango soit reconnu comme une discipline sportive. Vous  devrez vous entraider, être unis dans le travail pour  la promotion véritable de votre discipline. Au ministère des Sports, nous comptons sur le nzango pour le vulgariser à travers l’Afrique et dans tout le monde  afin de marquer l’histoire du Congo dans les anales du sport dans le monde entier », a martelé Solonge Koulinka Ipolo.

Elle a, par ailleurs, appelé les arbitres au respect des règles de jeux afin de ne pas créer des frustrations pendant les compétitions. « Le nzango est née au Congo, vous devrez être exemplaires, surtout pendant les Jeux africains où  nous allons montrer aux autres pays cette innovation et  notre savoir-faire », a-t-elle ajouté.

En effet,  la tenue de ce séminaire en mois de mars, mois de la femme,  alors qu' initialement prévu en janvier, est selon la présidente de  la Féconza une victoire pour cette discipline pratiquée pour l'heure par les femmes. « Nous nous retrouvons en ce jour du mois de mars pour la vulgarisation des règles techniques de nzango. L’élaboration de ce document technique nous a conduits d’élargir son examen jusqu’aux officiels techniques, les arbitres et les acteurs techniques des bureaux d’équipes et ligues pour leur apport dans la validation du document », a conclu Blanche Akouala. C’est ainsi qu' elle a félicité tous les acteurs pour leur attention qui permet ainsi au nzango de rayonner sur le plan national et international avec une documentation seine, propre et apprécié par tout le monde en attendant la deuxième partie qui aura lieu à Brazzaville.