Festival : la 11è édition de "N’sangu Ndji Ndji" a été lancée

Jeudi 4 Juin 2015 - 20:00

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La 11e édition du festival international des musiques et des arts N’Sangu Ndji Ndji a été ouverte  le 3 juin à l’Institut français du Congo à Pointe-Noire, en présence de Roland Bouiti-Viaudo, député-maire de la ville et de plusieurs autres autorités.

Après dix  éditions et  en dépit de la conjoncture mondiale actuelle peu clémente, la onzième édition marque la capitalisation d’une entreprise forte de ses dix ans d’expérience au service des artistes et du public. Ainsi, cette édition entre dans le nouveau cycle  de la constitution du festival N’Sangu Ndji Ndji en association indépendante, dotée d’une personnalité morale, sortie de son géniteur l’Espace culturel Yaro dont il est le projet le plus important.

Au fil des années, le festival N’Sangu Ndji Ndji ou la fête de Pointe-Noire a su tisser un partenariat fécond avec plusieurs acteurs et institutions à l’instar de l’Institut français du Congo devenu quasiment le co-producteur. « Avec  le festival N’Sangu Ndji Ndji, nous avons un partenariat en terme de logistique, de matériel, humain, financier et en terme de programmation artistique incluse. Autour de Pierre Claver Mabiala, le directeur dudit festival, c’est une équipe qui œuvre pour la diffusion de la culture à toutes les populations sans distinction de classes sociales. Nous en saluons l’esprit, c’est pourquoi l’Ifc accompagne les artistes, les opérateurs culturels dans la voie de la professionnalisation de formation dans tous les secteurs d’activités liées à la culture », a dit Franck Patillot,  directeur de l’Institut français du Congo à Pointe-Noire.

Cette collaboration étroite a été  saluée par Pierre Claver Mabiala, remerciant le directeur de l'Ifc qui est en voie de quitter le Congo après trois ans. Le soutien de son institution au festival a été plus que bénéfique, a reconnu le directeur de N’Sangu Ndji Ndji. Un satisfecit aussi adressé au Consul général de France à Pointe-Noire qui, à travers la journée du partenaire qu’il abrite à chaque édition à sa résidence traduit son adhésion à cette œuvre culturelle. Les partenaires et sponsors qui œuvrent sans cesse à la réussite de l’évènement ont, à leur tour été aussi remerciés.

Les chants langoureux et mélancoliques du musicien congolais Botter ont lancé le festival suivi des danses rythmées et des mélodies du groupe tradi moderne "Bane B’siane", un groupe qui a emballé le public à travers les belles sonorités du terroir Loango. En soirée, la voix suave du rappeur Diofel a égayé le public tout comme la musique de l'artiste Kavla du Congo Brazzaville.

Après le théâtre et les intermèdes musicaux, le jeudi 4 juin, une table ronde sur Jean-Félix Tchicaya, premier parlementaire congolais est prévue ce  vendredi matin au Centre culturel Jean Baptiste Tati Loutard dans le cadre de l'hommage aux grands hommes du terroir loango puis la soirée des partenaires à la résidence du Consulat général de France en soirée. L’atelier Sous le kolatier et les différents concerts meubleront la journée de samedi toujours au Centre culturel Jean-Baptiste Tati Loutard. La clôture du festival interviendra dimanche avec les concerts de Winston Mc Anuff & Fixi (Jamaique-France), Ezza (Niger-France), K-Musica (Congo Brazza).

Le Congo-Brazzaville, le Cameroun, le Benin, le Niger, la France, la Jamaique prennent part  au festival qui plus que jamais confirme son internationalisation.

Hervé Brice Mampouya

Légendes et crédits photo : 

le groupe Bane B'Siane à l'ouverture du festival crédit photo"Adiac"

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