Fêtes Wallonie-Bruxelles : une occasion de célébrer les multiples partenariats avec la RDC

Jeudi 23 Septembre 2021 - 18:17

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Dans le contexte actuel encore marqué par la covid-19, la déléguée générale Kathryn Brahy accueille dans sa résidence, du 21 au 24 septembre, les festivités organisées sur des thématiques essentielles constituant le trait d’union entre la République démocratique du Congo (RDC) et la Belgique, à savoir la culture, l’éducation, le sport, les médias, l’agriculture, le social et l’économie.

 

Kathryn Brahy procédant au lancement des Fêtes de la Wallonie (Adiac)Lancée le 21 septembre, l'événement échelonné sur quatre soirées jusqu’à ce 24 septembre, covid-19 oblige, met un point d’honneur à célébrer les multiples partenariats de la Belgique avec la RDC, comme l’a souligné Kathryn Brahy. Dès lors, c’est autour de la culture, l’éducation, le sport, les médias, l’agriculture, le social et l’économie que se tient cette manifestation organisée en marge de la fête du 27 septembre dédiée à la Wallonie et la Fédération Wallonie-Bruxelles. En effet, en dépit des moments difficiles actuels, l’hôte a souligné la volonté qu’a son pays, la Belgique, de travailler avec la RDC. Savoir qu’elle est déterminée à le faire « avec ambition et efficacité au bénéfice de nos populations particulièrement les jeunes et les femmes », a-t-elle indiqué.

Les différents stands placés dans le jardin mettent en évidence l’accent particulier mis à faire de la fête de la Wallonie, la fête de la fédération Wallonie-Bruxelles, une occasion de célébrer les multiples partenariats essentiels profitables à tous. Ce qui, pour Kathryn Brahy, demeure « l’expression forte de notre solidarité ». Manifestée, entre autres, au travers des messages chaleureux de soutien à la Wallonie, à tous les Wallons sinistrés par les inondations de juillet dernier qui l’ont touchée et pour lesquels elle a remercié ses invités « du fond du cœur ». D’autant plus que, comme bien lui a plu de le rappeler : « L’année écoulée nous a plus que jamais rappelé une évidence. On ne s'en sortira pas les uns sans les autres ! Nous avons besoin les uns des autres, notamment pour répondre efficacement aux urgences climatiques et aux urgences imposées par la pandémie. Ces impératifs nous rappellent nos responsabilités particulièrement à l’égard de la jeunesse ». Elle a souligné ici le bonheur et la fierté qu’a procurés la contribution de l’entreprise wallonne Univercells à la production de vaccins sur le sol africain, en l’occurrence au Sénégal, dans l’espoir que cette même opportunité soit également offerte à l’avenir à la RDC.L’orchestre de l’INA exécutant les hymnes nationaux congolais et belges (Adiac)

La déléguée générale s’est, par ailleurs, réjouie de la perspective de la prochaine reprise d’une coopération et un partenariat plus actifs avec la possibilité que l’on a désormais de voyager plus facilement. La primauté est accordée aux échanges organisés au niveau scientifique par le biais des universités, notamment avec le passage récent du Pr Yves Robert de l’ULB. Savoir que l’UC Louvain sera au rendez-vous début octobre avec la venue du Pr Olivier Luminet. Sans oublier, a-t-elle précisé, « l’engagement permanent ici du Pr Baudouin Michel de l’Université de Liège au sein de l’École d’agroforesterie Eraift ».

Harmoniser un agenda

Pour Kathryn Brahy, il ne reste plus qu’à harmoniser un agenda afin d'accroître la coopération bilatérale et avancer concrètement suivant le Plan national stratégique de développement économique et social de la RDC. Ce, dans la perspective de la signature de la cinquième commission mixte au premier trimestre 2022 dans les secteurs convenus : l’éducation, l’économie, l’agriculture, la culture et les sports. La déléguée générale a du reste soutenu : « Avec notre agence de coopération, l’Apefe, nous voulons continuer à travailler avec le ministère de l’enseignement primaire secondaire et technique sur la formation à distance des maîtres d’école dans initiative Ifadem, dans les provinces éducationnelles du Kasaï oriental, du Haut Lomami, du Lualaba, du Tanganyika et du Haut Katanga. Aux côtés du ministère de l’agriculture sur le maraîchage dans le Haut Katanga et aux côtés du ministère de la Pêche et de l’Elevage dans l’entrepreneuriat piscicole du Kongo central ».

Un aperçu de l’ambiance de la soirée du 21 septembre (Adiac)Par ailleurs, Kathryn Brahy a dit avoir bon espoir que les prochains jeux de la Francophonie, telle une grande fête de la jeunesse francophone, pourront se tenir à Kinshasa. Ce, d’autant plus que les équipes culturelles congolaises dont les sélections ont été organisées dans les murs de la délégation Wallonie-Bruxelles lui ont fait très bonne impression. Et elle s’est réjouie d’avance, a-t-elle dit, que le Centre Wallonie Bruxelles serve de cadre d’accueil aux disciplines conte et nouvelle lors des jeux. Et de conclure ce sujet culturel, elle a émis le vœu « qu’en décembre prochain, le patrimoine de l’humanité s’enrichisse d’une contribution essentielle de la RDC ». Forte, a-t-elle ajouté, de tous les échos concordants qui reviennent de l’Unesco, il n’est pas à douter que « la rumba congolaise fera son entrée sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité ».

Nioni Masela

Légendes et crédits photo : 

Photo 1 : Kathryn Brahy lançant les fêtes de la Wallonie /Adiac Photo 2 : L’orchestre de l’INA exécutant les hymnes nationaux congolais et belge /Adiac Photo 3 : Un aperçu de l’ambiance de la soirée du 21 septembre /Adiac

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