Fima : le Festival international des musiques et des arts a pris finLundi 10 Mars 2014 - 18:15 Tenue du 1er au 8 mars, cette deuxième édition du Fima a pris fin le samedi 8 mars au stade Tata Loboko, sur une note satisfaisante de la part des artistes et des mélomanes venus de partout Ce deuxième Fima a permis non seulement de découvrir de jeunes talents, mais également de promouvoir la culture dans toute sa dimension, et de renforcer les liens entre artistes et mélomanes à travers la musique et le théâtre. Contrairement à la première édition, le Fima 2014 a été beaucoup plus ouvert, articulé autour du thème : « Les artistes combattent la vie chère ». Ce qui explique qu'à l'occasion du festival, le ministère du Commerce et des Approvisionnements est rentré en guerre contre les commerçants qui ne respectent pas les prix homologués. En réalité le Fima est un espace idéal pour promouvoir la culture africaine qui mêle à la fois la musique religieuse, traditionnelle, typique, le théâtre, l’humour et la danse. Pendant cette deuxième édition, les artistes musiciens, DJ et comédiens se sont disputés le podium tout en essayant, à travers leurs savoir-faire, de conquérir le public. Depuis sa création, le Fima est un projet qui veut booster la musique congolaise. Il favorise le renforcement des liens d’amitié et le rapprochement des peuples. Malheureusement, jusqu’à aujourd’hui, le Fima ne bénéficie ni du soutien ni de l’appui des autorités du pays, des partenaires au développement. Le festival manque de sponsors. Pour le promoteur du Fima, Médard Mbongo, « dans un pays il y a deux choses qui concilient les peuples, la culture et le sport, à cet effet, le gouvernement doit propulser les opérateurs culturels dans leurs actions multiformes », a-t-il déclaré.
Hugues Prosper Mabonzo Légendes et crédits photo :Le Fima a fermé ses portes. |