Fondation Franco-africaine pour la croissance : "la gouvernance n'est pas politique, mais associative et privée", selon Lionel Zinsou07-02-2015 15:15 Le président de la Fondation Franco-africaine pour la croissance, Lionel Zinsou, a présenté la fondation et ses objectifs. Il a rappelé l'état de la croissance économique en Afrique depuis 20 ans : régulière, homogène, forte et lisible, aujourd'hui, reconnue, constante. Mais cette croissance a besoin d'être équilibrée et maîtrisée. Mais il note aussi une forte croissance démographique et rurale qu'on peut difficilement maîtriser seul.Il pense que le chiffre de 5% est insuffisant pour relever les défis du continent, et appelle à l'accélération du rythme, à l'amélioration de la qualité pour « répondre aux besoins et aux nécessités sociaux et environnementaux », avec pour site: www.africaFrance.org Lionel Zinsou a présenté AfricaFrance rassemblant les États, entreprises, collectivités locales, associations, établissement d'enseignement et recherche. Ce sont les acteurs appelés à travailler ensemble à travers des clubs sectoriels rassemblant des opérateurs africains et français. « AfricaFinance est une forme d'institution, une véritable communauté organisée à la manière d'un réseau social financé par des cotisations et contributions volontaires, et dont la gouvernance n'est pas politique, mais associative et privée », a expliqué le président de la Fondation Franco-africaine. Il souligne la priorité de la fondation, à savoir la formation professionnelle avec un système de certification en la matière. Les premiers objectifs sont l'emploi, les jeunes, les réseaux de femmes, l'environnement. Ses méthodes, le partenariat direct d'entreprise à entreprise, de métropole à métropole, de communauté rurale à communauté rurale, … L'Europe a besoin de la croissance de l' Afrique a dit Lionel Zinzou, de sa créativité et de son énergie humaine. Et l'Afrique a besoin de tous les alliés possibles, et donc des Européens parce qu'il y a urgence, a-t-il poursuivi. Entre les deux mondes, il y a un atout essentiel, les diasporas. Il a relevé cependant deux urgences : placer 400 millions de jeunes dans l'emploi, mais il faut des politiques tout particulier des entrepreneurs., a t-il dit. l 'autre urgence c'est la réduction de la pauvreté pas que « statiquement, mais réellement ». pauvreté statistique, on réduit aussi la pauvreté réelle. Il a invité les chefs d'État à s'engager dans les deux urgences. Noël Ndong |