Football : sept joueurs du Centre La Djiri à l’essai en France

Lundi 13 Avril 2015 - 13:45

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

Nicolas Nguessi Ondama, Exaucé Ngassaki Ndongo, Durel Avounou, Thomas Pindou, Lionel Opéra Ondongo, Prince Marie Désiré Obongo ainsi que Gautrand Ngouenimba passent des tests dans des clubs professionnels français.

Les joueurs en formation au Centre Etudes et Sport La Djiri (CESD) commencent à révéler leurs talents au grand jour, au-delà des frontières nationales. Lors de la 36ème édition du Tournoi Saint-Joseph, auquel ils viennent de prendre part en France, leurs qualités techniques ont forcé l’admiration des détecteurs de l’hexagone qui les ont suivis match après match. Exaucé Ngassaki Ndongo est allé au FC Lorient, club de ligue 1 française. Il a d’ailleurs été aligné dans la rencontre ayant opposé l’équipe à la sélection marocaine à Ploufragan en Bretagne (France).

D’autres poulains de l’entraîneur formateur, Vincent Rautureau, en l’occurrence Durel Avounou et Nicolas Nguessi Ondama ont pris le chemin du SM Caen, toujours en ligue 1. Thomas Pindou, Lionel Opéra Ondongo, Prince Marie Désiré Obongo et Gautrand Ngouenimba (meilleur buteur du tournoi Saint-Joseph) attendent quant à eux leur tour. Ils emprunteront respectivement le chemin menant au FC Tours, à Dijon, à Clermont Ferron, au Havre et à Auxerre, le moment venu. « Leur attente est due aux problèmes de logistiques dans les clubs qui les recevront (Accueil et hébergement) mais aussi de la disponibilité d’Exaucé Ngassaki Ndongo, de Nicolas Nguessi Ondama et de Durel Avounou ayant commencé par SM Caen », a expliqué Vincent Rautureau, souriant convaincu de ce que, "ces jeunes pourront faire la fierté du football congolais demain en qualité de Diables rouges, l'équipe nationale du Congo.

Après la France, ce sont les portes de Génoa en Italie qui s’ouvriront à eux. Là encore ils feront parler leurs talents pour se faire des places dans la cour des grands. Il s'agit d'un grand pas dans la concrétisation de la mission assignée à Vincent Rautureau lorsqu’il signait son contrat avec le CESD le 8 novembre 2013.  « Former les cadres techniques et les jeunes joueurs en vue de leur permettre de peaufiner leur formation, faite à Djiri, dans les grands centres européens notamment ceux de France ». C' était le pari à relever, à en croire les clauses de contrat. Le promoteur du CESD, Benito Amouzou, a mille raisons de se satisfaire de ce que son initiative encore mieux la formation des jeunes footballeurs dans sa structure porte désormais des fruits visibles à l’œil nu au plan national et international.

Le programme du CESD

Le week-end de la Pentecôte, au Tournoi international de Rézé en France dont le CESD est champion en titre. D‘autres talents seront davantage mis en lumière à l’occasion. Plusieurs autres tournois sont inscrits dans l’agenda du CESD d’ici à la fin de l’année. Les jeunes du CESD qui ont le vent en poupe sauront mettre les chances de leur côté.

 

Rominique Nerplat Makaya

Légendes et crédits photo : 

Photo : les sept joueurs retenus en France parmi tant d'autres Crédit photo CESD