Forum de l’innovation : les médias mis à contribution pour améliorer l’image de la RDC

Le forum citoyen initié par le ministère de la Communication et des Médias autrement appelé « Forum de l’innovation » a clos ses travaux le 25 septembre à Kinshasa. L‘objectif assigné aux participants au nombre desquels des patrons de presse, tant de l’audiovisuel que de la presse écrite, était de rechercher les voies et moyens pour dégager un consensus le plus large possible quant à la nécessité de façonner une image de marque de la RDC. Dans son mot de clôture de ces assises, le ministre Lambert Mende a loué la qualité des débats et des interventions qui ont abouti à des résolutions pertinentes susceptibles de redorer le blason terni du pays en promouvant une image avant-gardiste et plus positive que d’habitude.

Et le ministre Lambert Mende d’inviter les intellectuels, universitaires, acteurs des médias, leaders d’opinions et membres de la société civile à s’approprier les résolutions prises et, surtout, à faire circuler davantage les idées nouvelles ayant découlé des échanges. Il tient, en effet, au renforcement de l’image positive de la RDC, celle « d’un pays de croissance et d’innovation en dépit des problèmes et des angoisses qui sont inhérents à toute société humaine ». Pour lui, la tendance à discréditer la RDC, qui s’observe dans le chef de quelques nostalgiques de l’impérialisme néocolonial enracinés dans les rédactions des médias globaux, est à bannir. Et Lambert Mende de conclure : « Je forme le vœu que les acquis de cette prise de conscience et les résolutions prometteuses qui en résultent se diffusent à l’ensemble de notre société et que cette flamme désormais allumée ne s’éteigne plus jamais pour que brillent à nouveau sur notre firmament les soleils des indépendances ».

L’une des résolutions astreint les journalistes congolais à modifier leur façon de collecter les informations en faisant l’effort d’être eux-mêmes au faîte des activités sociopolitiques plutôt que de s’appuyer sur des dépêches d’agences occidentales souvent en déconnexion avec la réalité de terrain. Là-dessus, l’accompagnement du gouvernement est très attendu pour pourvoir aux besoins d’une presse congolaise sous équipée et peu compétitive à l’échelle internationale.