France: Laurent Fabius trace les grandes lignes de sa politique étrangère en 2016Lundi 18 Janvier 2016 - 13:15 Dans ses vœux 2016 à la presse internationale, le ministre français des Affaires étrangères et du développement international, Laurent Fabius est revenu sur l’année 2015 et ses contrastes, et a tracé les perspectives de l’année 2016. 2015, une année au bilan contrasté 2015 a été une année dramatique d’un côté, et d’espoirs de l’autre : « une année extrêmement dramatique avec un déferlement de violences », a déclaré Laurent Fabius, citant les attentats qui ont frappé la France, et ceux qui ont frappé le monde entier: Tunisie, Danemark, Kenya, Mali, Égypte, la région des grands Lacs. Il pense aussi aux crises avec leur cortège de victimes. Une année d’espoirs aussi, avec deux grands succès diplomatiques, notamment l’accord sur le nucléaire iranien, et l’accord de Paris sur le climat: « deux sujets sur lesquels la communauté internationale butait depuis de longues années », a souligné Laurent Fabius. Ajoutant le bilan de la France au Mali en Centrafrique, plutôt positive, selon lui. Qu’en sera-t-il en 2016 ? Laurent Fabius a fait état d’un contexte mondial difficile en ce début d’année, à cause d’ « une économie internationale pas très vaillante, une dispersion croissante de la puissance, l’introversion américaine, l’introversion russe et chinoise ». Puis il a présenté les priorités de la politique étrangère de la France: la paix et la sécurité, la planète; l’Europe; le rayonnement de la France... Il s’est montré très préoccupé par l’essai nucléaire en Corée du Nord, « qui menace à la fois la stabilité de l’Asie de l’est et la sécurité internationale »; la poursuite de la lutte contre Daech et contre le terrorisme. Afrique Le ministre des Affaires étrangères est revenu sur la consolidation du processus de stabilisation politique en Libye, amorcé par l’accord d’Alger signé en décembre, « afin d’empêcher que ce pays ne s’enfonce dans le chaos et ne devienne un refuge encore plus massif pour les terroristes » ; la position française au Mali, « où nous soutenons la mise en œuvre de l’accord d’Alger signé entre les autorités et les groupes armés non terroristes » ; et la situation en Centrafrique plutôt « positive », après le 1er tour des élections présidentielles; l’inquiétude et la mobilisation de la diplomatie française au Burundi sous-conduite africaine. Enfin, Laurent Fabius a présenté un long catalogue, allant des mouvements migratoires massifs et le risque de fragmentation de l’espace Schengen; le rapprochement effectif entre l’AFD et la Caisse des dépôts, un instrument « de première force qui dépassera même par son ampleur la KFW allemande »; l’accord de Paris lié à la COP21, et les deux chantiers principaux qui seront mobilisés, a savoir: le suivi et la mise en œuvre de l’accord (financements climat, revue des engagements - transparence dans le suivi des engagements, la définition et les modalités précises de leur mise en œuvre, en vue de l’entrée en vigueur de l’accord en 2020 - ; et les initiatives concrètes avant 2020. Noël Ndong Notification:Non |