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Gare aux produits vendus à bas prix vers la fin de l’année !

Samedi 7 Novembre 2020 - 13:41

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Cette terrible manière de faire habite de plus en plus certains commerçants d’aliments, boissons et autres marchandises manufacturées qui ne se gênent plus à chaque fin d’année d’exposer à la vente et à des prix très bas certains de leurs produits ayant atteint leur date de péremption. Véritable antivaleur !

Comment comprendre qu’au mois d’octobre passé, dans certains commerces d’alimentation et boucheries, ces boîtes de conserve, ces viandes et poissons, ces kilos de poulets étaient à des prix quelque peu élevés, soient brutalement passés à des prix très bas au milieu du mois de décembre ? Chose bizarre ces produits sont exposés en des stocks considérables devant des commerces. Il y a là un problème.

Et quand on interroge ces commerçants et vendeurs, ils sortent comme argumentaire : « Nous le faisons pour que ces produits soient vite écoulés, car il y a d’autres stocks qui vont bientôt arriver ». Cet argumentaire est un vrai trompe-l’œil. Quand on passe vérifie ces produits, on constate que certains n’ont plus d’étiquettes qui rassurent tout acheteur sur l’intervalle de leur utilisation.

Ce comportement est observé chez les commerçants du vestimentaire, des matelas et autres objets de literie. Ces gens-là, au su et vu de tous, exposent à l’air libre pour la vente des objets à usage unique et ménagère ayant servi dans d’autres ménages et qui ont considérément perdu leur qualité originale et sont porteurs de plusieurs microbes et autres agents pathogènes dangereux pour la santé humaine. Et que certains appelleraient par « occasion de…. ». C’est drôle !

Dans certaines boucheries de nos localités et villes, là où des kilos et demi-kilos de viande et de poisson coûtaient cher les mois précédents, notamment août, septembre et octobre, des enseignes lumineuses appellent la clientèle à se procurer vite de ces viandes et poissons puisque les prix sont passés du double au simple. Et la question que l’on se pose est la suivante : « Est-ce que ces aliments sont de bonne qualité ? » Réponse : personne ne le sait, car aucune certification ne rassure les acheteurs. Les aliments périmés, par exemple la viande hachée, précise Corinne Ayache, augmente le risque de développement de bactéries comme la salmonelle, la listeria et les staphylocoques qui provoquent des sévères troubles digestifs. C’est cela la réalité ! 

Disons-le sans langue de bois, trop de commerces de boissons alcoolisées, de divers liqueurs et whiskys  implantés ici et là dans certains arrondissements de nos villes sont passés comme maîtres dans ce commerce de boissons « bizarres », surtout dans ces moments de fin d’année. Boissons dont les dates de fabrication et de péremption  ne sont pas connues. Et quelques rares emballages sont expressément enlevés par ces vendeurs en connaissance de cause. Ce qui est vrai, la plupart de ces produits vendus de façon pêle-mêle ici et là, surtout en ces dates de fin d’année sont impropres à la consommation à cause de leur état de dégradation.  

Ceci étant, gare à ces objets exposés ici et là pour la vente surtout en ces moments de fin d’année, car ils ne sont pas tous de bonne qualité. De la même manière que le matelas usé cause des ennuis sanitaires au deuxième acquéreur, l’aliment périmé cause aussi de l’intoxication alimentaire à tout acheteur. Soyons tous vigilants, car ces « malintentionnés » sont bien là et sortent déjà leurs produits dégradés vendus à bas prix. Suivez mon regard !

 

    

Faustin Akono

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Édition Quotidienne (DB)

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