Gendarmerie : les commandants d’unités et officiers d’état-major appelés à s’approprier le plan d’action de la région du Kouilou

Durant les trois jours qu'ont duré les travaux, les commandants d’unités de gendarmerie du Kouilou et les officiers d’état-major ont intériorisé la nouvelle démarche de planification du commandant de région de gendarmerie basée sur la gestion axée sur les résultats. « En louant cette initiative prise par le commandant de la gendarmerie nationale, nous nous inscrivons dans le processus qui permet de relever les défis qui se posent à notre région par le renforcement des capacités d’organisation de service, en s’appuyant sur la contrainte pilotage, gage de réussite et d’efficacité dans un suivi, évaluation et contrôle d’activité de façon régulière », a souligné le colonel Placide Ngombé.

Il a avancé, par ailleurs, qu’au sein de la gendarmerie, les vertus de la pratique partagée de savoir-faire au pouvoir et de l'exercice de sa fonction de commandement font asseoir l’autorité du chef. « C’est pour dire avec force que, les programmes d’activité que nous venons de valider, constituent un tableau de bord et doivent rappeler les fondamentaux, les objectifs fixés dans leur finalité. Plus précisément le plan d’action du commandant de région de gendarmerie du Kouilou s’impose à vous commandants d’unité, pour donner un sens à votre action dans l’exécution de nos missions régaliennes. »

La gendarmerie veut lutter contre l’immigration clandestine

En effet, le commandant de la région a demandé aux officiers et commandants d’unité et chefs de service, de mettre un accent particulier dans l’exercice des domaines qui engagent leurs actions au cours de l’année 2014. Il s’agit entres autres de : la lutte contre l’immigration clandestine et le grand banditisme ; la sécurisation des grands événements, en l’occurrence l’exercice Loango 2014 qui pointe à l’horizon ; l'intensification de la surveillance générale en vue du recueil de renseignements ; le renforcement de la capacité d’intervention par l’entrainement et l’instruction ; le développement des capacités physiques des gendarmes par la pratique régulière du sport ; la communication pour une bonne visibilité de notre action ; et enfin le renforcement du lien armée/nation.

Soulignons que dans le rapport final, le lieutenant colonel, commandant de la compagnie ferroviaire, a précisé que ce séminaire avait permis d’instruire les collaborateurs sur les axes prioritaires à observer. Ceux-ci se résument à sept domaines qui sont, entres autres : l’organisation structurelle et fonctionnelle ; la gestion des ressources humaines financières et matérielles ; l’obligation de procéder à la revue et la mise à jour des fichiers pour un bon suivi et la bonne gestion ; la formation et l’entraînement. Sur les activités opérationnelles, il a insisté sur la nécessité pour les commandants d’unités d’orienter, de coordonner et de contrôler toutes leurs actions, en privilégiant le professionnalisme.

Cependant, dans le domaine de la communication, il est revenu sur la nécessité de la participation des unités de la région de gendarmerie, et de la réactualisation du journal Le Képi, car ceci contribuerait à la visibilité de la région.