Gestion concertée du flux migratoire : l’opération « Mbata Ya Bakolo » continue

Mercredi 4 Juin 2014 - 19:10

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Le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, Raymond Zéphirin Mboulou, accompagné de Charles Richard Mondjo, ministre à la présidence chargé de la Défense nationale, vient de regagner Brazzaville après un séjour à Kinshasa où il a pris part aux travaux de la quatrième session de la commission spéciale Défense et Sécurité entre la République du Congo et la RDC Il a précisé une nouvelle fois au cours d’un entretien avec la presse nationale que « Mbata Ya Bakolo » était une opération de police

Raymond Zéphirin Mboulou a toutefois souligné que les relations avec la RDC allaient continuer comme par le passé. « Mbata ya Bakolo est une opération de police ; donc, on ne peut pas dire qu’elle va s’arrêter parce que nous, nous traquons les criminels. Aucun pays ne peut accepter d’héberger des criminels », a-t-il déclaré.

Interrogé sur les dispositions prises dans cet accord, surtout sur le fait que le détenteur d’un laissez-passer ne dispose que de trois jours et sur la façon de suivre tout ceci, le ministre a répondu : « Nous pensons mettre en place tous les systèmes au niveau des arrondissements pour le suivi : donc soyez assurés que les dispositions seront prises. Ceux qui voudront s’établir dans notre pays devront effectivement obéir aux règles, aux lois et à la réglementation en vigueur dans notre pays ». Et d’ajouter : « Mbata ya Bakolo va se dérouler partout. Nous avons commencé cette opération il y a plus d’un an à Ouesso, à Owando, à Makoua, Boundji, Oyo, Ollombo et même avant la fête nationale à Djambala ; donc c’est une opération qui se fera sur toute l’étendue de la République ».

À Kinshasa, le ministre a félicité les experts qui ont travaillé d’arrache-pied. Les deux parties ont noté la caducité de tous les textes en vigueur, ceux-ci n’ayant jamais été ratifiés par les parlements des deux pays. C’est la raison pour laquelle un nouvel accord a été conclu hier entre les ministres de la République du Congo et de la RDC. « Nous pensons que nos parlements les ratifieront également pour que ce soit un document légal qui légifère sur la circulation des hommes et des biens entre la RDC et le Congo-Brazzaville », a-t-il conclu.

Guillaume Ondzé