Gestion durable : l’implication des femmes jugée nécessaire

Lundi 2 Septembre 2013 - 14:39

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La participation des femmes de la société civile, locales et autochtones, faciliterait la mise en œuvre du processus de partenariat volontaire (APV/Flegt) au Congo

L’Organisation pour le développement et les droits humains au Congo (ODDHC) a exprimé ce souhait, à l’issue d’un atelier de formation organisé sur le thème « L’implication des femmes dans la gestion durable des forêts ».

Pour les intéresser à cette politique, les participantes venues de tous les départements du pays, ont émis plusieurs propositions. Il s’agit entre autres de : la vulgarisation des fonds de développement local à travers des textes régissant la procédure d’octroi dudit fonds ; l’élaboration d’un plan de travail pour former les femmes habitant dans des concessions forestières afin qu’elles constituent les véritables écos-gardes des forêts. Le renforcement de leurs capacités en gouvernance des associations ainsi que dans la mise en œuvre des projets, est également évoqué.

« On aimerait intéresser les femmes locales et autochtones parce que ce sont elles qui travaillent dans ces forêts et concessions forestières. En tant que principales actrices dans les zones d’exploitations forestières, elles doivent bénéficier des fonds de développement local », a déclaré Sylvie Nadège Mfoutou Banga, sollicitant la prise en compte d’un quota de 30% de leurs projets dans la composition du code forestier. Ce manque d’engouement des femmes serait dû non seulement à leur ignorance des questions relatives à la gestion forestière mais aussi à la non prise en compte des questions du genre. « En plus, dans le cadre de la mise en œuvre de l’APV/Flegt, des textes ont été rédigés sans se préoccuper des femmes vivant dans les zones d’exploitations forestières », a ajouté la présidente de l’ODDHC.

Notons qu’en vue de développer la gestion durable des forêts, le Congo a signé en 2007, un accord de partenariat volontaire dont l’objectif est d’améliorer la gouvernance forestière, la commercialisation légale du bois ainsi que des produits dérivés légaux. Ce processus vise, de même, la protection des droits des populations vivant dans les zones forestières.

 

 

 

 

Lopelle Mboussa Gassia