Histoire contemporaine : " L’Alima-Léfini (1878-1960)", objet d’une soutenance de thèse de doctoratJeudi 17 Février 2022 - 15:37 Sous la direction de Dominique Oba, maître de conférences (Cames) à l’Université Marien-Ngouabi de Brazzaville, Ove Varvel Allanghah, titulaire d'un master histoire et civilisations africaines, a présenté et soutenu publiquement sa thèse sur "L'Alima-Léfini 1878-1960" pour l’obtention du diplôme de doctorat unique, à l’auditorium du rectorat de cette université.
Des mentions sur l’histoire téké remontent aux XVe- XVIe siècles, mais ne deviennent plus courantes qu’au XIXe siècle. L’expansion coloniale s’était déjà effectuée bien avant la tenue de la conférence de Berlin de 1884-1885, notamment avec Pierre Savorgnan de Brazza qui prit possession du Congo, dès 1880. Il eut des résistances à l’action coloniale. Au-delà de cette politique coloniale de la pacification, la « mise en valeur » (la colonisation) a profondément marqué l’histoire des peuples de cette région jusqu’en 1960, année de l’accession de la République du Congo à l’indépendance. De nombreux efforts de modernisation vont être entrepris dans cette partie septentrionale du pays. En effet, l'espace l’Alima-Léfini, entré dans l’histoire écrite lors de la première mission d’exploitation de Savorgnan de Brazza, correspond à l’actuel département des Plateaux avec une superficie de 38 400 km². La population de cet espace est constituée des Tékés, Mbosi, Moye et Tswa. En 2007, il comptait 174 591 habitants selon le recensement dont 84 446 hommes et 90 145 femmes. La densité est de 4,5 habitants par km². Les habitants de ce département sont majoritairement les Tékés. Le département est dirigé par un préfet et se divise en onze districts, dirigés chacun par un sous-préfet, a signifié Ove Varvel Allanghah. A l’issue de la soutenance, le jury de quatre membres présidé par Yvon Norbert Gambeg, Pr titulaire (Cames) à l’Université Marien-Ngouabi, a délibéré la note « Très honorable avec félicitations du jury » à l’impétrante. Satisfaite après ce sacre, Ove Varvel Allanghah, qui a suivi un cursus universitaire de la première à la troisième année de doctorat à l’Université Marien-Ngouabi, n’a pas caché ses sentiments. « Je suis heureuse d’obtenir aujourd’hui ce diplôme de docteur. Cela consacre les efforts fournis surtout durant ces dernières années de préparation de ma thèse de soutenance. Me voici presque à la fin de mes études supérieures. Quant aux perspectives, le choix du sujet sur l’Alima-Lefini : 1878-1960 traduit la prise de conscience que nous témoignons vis-à-vis de l’histoire de notre pays. Je reste ainsi à la disposition de l’État congolais », a déclaré l’impétrante. Notons que le jury a connu pour rapporteur externe Bwatshia Kambayi, professeur émérite à l'Université de Kinshasa et Félix Yékoka, maître de conférences (Cames), Université Marien-Ngouabi, rapporteur interne. Joseph Zidi, maître de conférences (Cames), Université Marien-Ngouabi, en a été l’examinateur. Bruno Okokana Légendes et crédits photo :L’impétrante Ove Varvel Allanghah posant avec les membres du jury / DR Notification:Non |