Hommage : Pegguy Tabu en concert Héritage Ley à la Halle de la Gombe

Lundi 20 Janvier 2014 - 16:31

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

Le spectacle prévu pour le 24 janvier fait la couverture de ce mois de la programmation de l’Institut français (IF) passant ainsi pour le premier grand évènement de 2014.

La date du concert est significative.  Car elle est calée exprès dans la période du 40e jour du deuil de l’icône de la chanson congolaise, le regretté Seigneur Ley. ce concert interviendra à la suite d’un office religieux prévu pour quelques heures plus tôt. Et c’est manifestement en « prince » que Pegguy Tabu investira pour la première fois la scène de la Halle de la Gombe. « Prince Ley », ce nom sur lequel il lui plaît de s’afficher depuis peu non sans fierté, mais qu’il dit avoir accepté « sans beaucoup de prétention », est le « titre » que les mélomanes l’ont jugé digne de porter désormais. C’est dire que voir Pegguy sur scène chantant son père en a inspiré plus d’un. Plusieurs qui l’ont pris en sympathie ont alors fait montre d’imagination cherchant à lui coller un nom qui puisse le présenter au mieux au public. Ainsi, le concerné n’avait donc plus qu’à marquer sa préférence face à toutes les propositions faites à l’exemple de l’« héritier du trône » et bien d’autres encore.

Ce ne sera pas la première, mais bien la troisième fois que le fils de Rochereau sera la vedette d’un show dédié à son père, un exercice auquel il met du cœur et peaufine au fil du temps. C’est un peu comme d’aventure, dirait-on, qu’en 2009 il s’était lancé sur cette voie. Alors qu’il se décidait à faire un réel apprentissage de la musique de son pays natal et trouvé en son père « le meilleur mentor » qui soit, il ne pensait pas en arriver à endosser un nouveau manteau. En effet, pour ceux qui ne le savent, Pegguy faisait déjà ses preuves dans le R’nB avant de s’engager sur le chemin de la rumba où son père a laissé des traces indélébiles et il a même quelque peu tracé la voie.

Découvert par le public kinois du haut du podium du festival Couleurs d’Afrique, cette avant-première, appelons-la ainsi, avait eu pour heureux rebondissement le tout premier « Pegguy Tabu chante Tabu Ley ». Ce show tenu au Centre Wallonie-Bruxelles (CWB) à la demande personnelle de Kathryn Brahy était un franc succès. Le flair de la déléguée du centre culturel belge avait eu du bon. Aussi semblait-il plus naturel que le rejeton de la star internationale y revienne l’an dernier et de façon plus brillante car accompagné cette fois des sociétaires de l’Afrisa International. En effet, dans le cadre d’Honneur Ley, un prestigieux programme organisé en 2013 sous les auspices du président de la République pour les 73 ans d’âge de Tabu Ley. Pegguy était donc remonté une seconde fois sur la scène du CWB pour le concert Héritage Ley, un spectacle auquel Maïka Munan, Modero Mekanisi, pour ne citer que ceux-là, avaient pris plaisir à mettre du leur comme autrefois. Que le show fasse date n’étonne personne.

Nioni Masela

Légendes et crédits photo : 

L’Affiche du concert de Pegguy Tabu en hommage au Seigneur Tabu Ley