À quand le prochain album ? Et pourquoi le choix du Kouilou ?
Je suis rentré récemment de Pointe-Noire, précisement de la Pointe indienne et du Mayombe où je viens de réaliser deux cilps, T’chadi et Dounia. Ces titres figurent dans mon prochain album qui en compte onze, dont Dzuna, Nsakati, Kadiambuako, Un bon diseur n’est pas un bon faiseur, Vas-y, Ma chérie, Béto. Le paysage du Mayombe et de la Pointe indienne se prêtent bien au timbre de ma voix (rire). Je demande à mes nombreux fans d’être patients
Quelles en sont les thématiques ?
L’artiste étant un homme social, il pose toujours un regard social sur le milieu dans lequel il vit. Il y a une vraie interaction entre le milieu de vie et l’artiste, des difficultés économiques, de la solitude, de l’amour, de la paix, de l’unité nationale …
Quelles sont les langues utilisées dans cet album ?
Je parle en lari et en kongo dans certains tubes et français et lingala dans d’autres. Mais je suis ouvert à d’autres langues, comme le bambara que je manie bien, le téké et le bembé. Je suis adepte de la diversité rythmique du Congo et d’ailleurs. Nous sommes à l’époque de l’internationalisation des cultures, la mondialisation. Ma musique est au carrefour de la rumba, du jazz, du zouk et de bien d’autres influences. Elle est aux confins de la modernité et des traditions.