Infrastructures : Denis Sassou N’Guesso inaugure le complexe scolaire de la LibertéSamedi 25 Octobre 2025 - 14:03 Le chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso, a inauguré le 24 octobre le complexe scolaire de la Liberté, situé dans le sixième arrondissement de Brazzaville, Talangaï.
Construit au quartier 607 Liberté, cet établissement scolaire a connu depuis sa création en 1966 sous l’appellation de l’école de Talangaï plusieurs mutations et innovations. Représenté par deux bâtiments dès sa création, cet établissement avait été débaptisé École primaire de la Liberté en 1970 par le président Marien Ngouabi après la construction de deux nouveaux bâtiments. En 1980, il a connu une réorganisation structurelle ayant abouti à la création de deux établissements issus d'une même entité, notamment Liberté primaire 1, et Liberté primaire 2. C’est en 1985 que le CEG de la Liberté a été créé et subdivisé en quatre établissements, à savoir Liberté A1, Liberté A2, Liberté B1, Liberté B2. Le préscolaire de la Liberté, quant à lui, a été créé en 2007. Aujourd’hui, l’École de la Liberté est devenue Complexe scolaire de la Liberté avec en son sein les cycles préscolaire, primaire, secondaire du 1er et second degré de l’enseignement général. Le ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Jean Luc Mouthou, a rappelé que l’inauguration du complexe scolaire de la Liberté confirme la volonté du chef de l'Etat, Denis Sassou N’Guesso, d’améliorer les conditions d’études dans les établissements scolaires. Il s’agit également d’une occasion « de rapprocher l’école du domicile des apprenants, de renforcer l’encadrement des enseignants et de rehausser la qualité des apprentissages. Cette démarche conforte la politique gouvernementale d’égalité des chances et d’investissement dans le capital humain dans notre pays », a-t-il soutenu. Un bain de foule aux allures des joutes électorales Après la coupure de ruban marquant la mise en service du complexe scolaire de la Liberté et la visite de quelques compartiments de ce joyau architectural, le président de la République a répondu aux questions de la presse. Sur les actes inciviques souvent constatés au niveau des infrastructures concernant l’entretien, Denis Sassou N’Guesso a déploré le manque de patriotisme de certains Congolais, tout en instruisant le gouvernement à prendre le taureau par les cornes. « Il y a l'éducation aussi. L'éducation en question, ce n'est pas seulement pour les enfants, les écoles. L'éducation civique, il y a même un département ministériel qui en a la charge. C'est pour éduquer les adultes aussi », a lancé Denis Sassou N’Guesso. Tout au long de son passage, le chef de l’Etat, à bord de sa Nissan Patrol à toit ouvert, a eu droit à un véritable bain de foule. En effet, des milliers de Congolais se sont entassés du rond-point Ebina jusqu’aux environs du complexe de la Liberté pour saluer non seulement l’ouvrage érigé mais aussi le retour de Denis Sassou N’Guesso dans le 6e arrondissement, considéré à tort ou à raison comme le siège du Parti congolais du travail (PCT). Interrogé sur cette effervescence de la population qui rappelle son accueil le 5 juin 2000, lors de l'inauguration de l'avenue Marien-Ngouabi, le président de la République n’a pas hésité de répondre. « Vous ne vous trompez certainement pas. C'est cet arrondissement qui m'a accueilli le 5 juin 1997, lorsque j'avais été chassé de mon arrondissement. Mais en réalité, tous les départements du Congo sont les fiefs du Parti congolais du travail. Je crois que vous pouvez relire les résultats, toutes les élections. Oui, cet arrondissement m'accueille toujours avec ferveur, comme les autres. Il n'y a pas longtemps, j'étais à Madingou, il y avait à Madingou la même fièvre qu'aujourd'hui. Parce que là-bas, j'allais lancer des activités agricoles. Je souhaite plutôt qu'il y ait toujours cet enthousiasme partout, cette mobilisation parce que nous sommes dans une phase de construction du pays. Il faut que les forces vives soient toujours mobilisées », a répondu le chef l’Etat. Au centre de cette grande mobilisation, des élus, des partis politiques de la majorité présidentielle ainsi que des associations et dynamiques qui soutiennent l’action du président de la République. En tête d’affiche, on a pu voir la Génération auto-entrepreneur d’Elvis Digne Tsalissan Okombi avec sa dynamique le « Patriarche » qui en a monté tout un podium ; le PCT et ses unions catégorielles avec leur « Timonier », l’Association Mpila sans frontière, l'Initiative populaire pour le renouveau citoyen, le Mouvement des jeunes présidentiels de Donald Mobobola et bien d’autres. Parfait Wilfried Douniama Légendes et crédits photo :1-Denis Sassou N’Guesso posant avec les élèves du complexe scolaire de la Liberté / dr
2- Une vue d’un bâtiment / DR
3- Le président prenant le bain de foule/ DR Notification:Non |


Don de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC), le complexe de la Liberté est implanté sur une superficie de 30 000 m², soit trois hectares. Il comprend en son sein deux écoles préscolaires, six écoles primaires, deux collèges d’enseignement général et un lycée moderne dont la première année est réservée aux élèves de la seconde. Le tout pour une capacité d’accueil de dix mille élèves. Selon le directeur général de la SNPC, Maixent Raoul Ominga, qui a présenté la fiche technique, cette infrastructure scolaire compte vingt-quatre bâtiments dont douze de type R+1 et 85 salles de classe.









