Interview. Cécilia Dutter, une inspirante écrivaine

Vendredi 23 Avril 2021 - 15:13

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

Romancière et essayiste francophone, Cécilia Dutter est auteure d’une vingtaine d’ouvrages. Elle nous révèle son parcours de femme de lettres.

 

Les Dépêches du Bassin du Congo (LDBC) : Cécilia Dutter, en dehors du fait d’être écrivaine, qu’est-ce que vous faites d’autres dans la vie ?

Cécilia Dutter (C.D) : Je suis également présidente de l’Association des Amis d’Etty Hillesum, reconnue d’utilité publique, qui compte plus de cinq cents adhérents. Ancienne collaboratrice du Magazine des Livres et de La Revue Littéraire, j’ai tenu durant deux ans une chronique dans l’hebdomadaire La Vie. Je donne à présent des critiques littéraires pour le mensuel Service littéraire et pour le site Le Salon Littéraire. 

L.D.B.C. : Comment est née cette passion de l’écriture chez vous ?

C.D. : J’ai toujours adoré lire. Toute petite, j’étais déjà une boulimique de lecture. Après avoir travaillé une quinzaine d’années comme conseiller juridique pour le compte de grandes administrations françaises, un jour, j’ai sauté le pas et suis passée à l’écriture, ma vraie passion. Mon premier roman ayant été accepté par un éditeur parisien, j’ai décidé de continuer dans cette voie et quitté mes fonctions de juriste en 2005. Depuis lors, mes titres se sont enchaînés chez différents éditeurs pour ma plus grande joie.

L.D.B.C. : Quels sont les thèmes essentiels abordés dans vos ouvrages ?

C.D. : Mes romans ont pour thématique le couple, la liberté féminine, la quête de soi, la famille. Parmi mes titres, on peut citer « Lame de fond », Albin Michel, 2012 qui a reçu le Prix Charles Oulmont de la Fondation de France, « Savannah dream », Albin Michel, 2013, « Zeina, bacha posh », Le Rocher, 2015, « Chère Alice », Milady Littérature, 2016, ou des ouvrages relatifs au thème de  la transmission comme « A toi, ma fille », Le Cerf, 2017 et « La loi du père », Le Cerf, 2019, récit autobiographique relatant mon parcours de résilience et de pardon face à une histoire familiale chaotique marquée par la violence d’un père tyrannique.

Mes essais ont une ligne plus marquée en spiritualité. J’ai notamment consacré trois ouvrages à la figure spirituelle lumineuse d’Etty Hillesum, jeune femme juive néerlandaise, morte à Auschwitz, ayant laissé un journal et une correspondance riches d’enseignement et porteurs d’un message de paix et de foi universelle. On peut également citer, « Flannery O’connor, Dieu et les gallinacés », Le Cerf, 2017, biographie consacrée à cette grande auteure catholique du Vieux Sud des Etats-Unis des années 50.

Pour consulter l’ensemble de ma bibliographie, voici le lien de mon site : https://www.cecilia-dutter.fr

L.D.B.C. : Vous nous réservez certainement une surprise pour cette année ? Pouvez-vous nous en dire un mot ?

C.D. : Mon prochain roman paraîtra à la rentrée littéraire de septembre 2021 aux éditions Tallandier. Je préfère garder la surprise sur le sujet du livre mais je peux d’ores et déjà vous dire qu’il dessine un beau portrait de femme rebelle, libre et audacieuse et que mon héroïne devrait parler à de nombreuses femmes !

Propos recueillis par Aubin Banzouzi

Légendes et crédits photo : 

Photo: l'écrivaine Cecilia Dutter

Notification: 

Non