Interview. Lapiosh : « Appréciez ce que la vie vous offre »

Les Dépêches du Bassin du Congo : Parlant de votre featuring avec Serge Beynaud. Comment est née cette collaboration ?
Lapiosh : Serge Beynaud est un artiste avec qui j’ai toujours rêvé de travailler. C’est un véritable show-man et un très bon danseur. Nous avons longuement échangé sur nos différentes expériences, et je pense qu’il a apprécié ce que je faisais car le même jour on est allé en studio. Pour ce morceau, on ne s’est pas pris la tête, on a voulu tout simplement “enjailler” l'Afrique. Une collaboration qui m’a donné une belle visibilité en terre ivoirienne.
Quand on écoute ce morceau, on a tendance à se trémousser, n'avez-vous pas peur que les gens se laissent emporter par le rythme des mélodies et oublie le message ?
Lapiosh : “Pousse ici” est un morceau très dansant en effet, c’est une invitation à mettre de côté ses soucis et de profiter de la vie quoiqu’il arrive.  Le message serait donc de se réjouir. C’est une chanson idéal pour les mariages, anniversaires et autres réjouissances, car elle transmet la joie, l’amour et surtout la bonne humeur.
LDBC: Que veux-tu qu'on retienne de cet opus ?
Lapiosh: Si j’ai un message à transmettre c’est celui de la joie, n’attendez pas d’avoir tel ou tel autre chose pour être heureux, sachez apprécier ce  que la vie vous offre, la vie est trop courte, profitez!
LDBC: "Dans le noir", un titre qui porte à confusion parce qu'on s'attend à un message de deuil, de tristesse c'est plutôt un message d'espoir.
Lapiosh: Effectivement, "Dans le noir" parle de l’espoir. C'était une période assez sombre que je traversais et je priais Dieu de mettre la lumière dans ma vie. J’ai finalement compris que dans toute épreuve que l’on traverse l’on se doit d’être positif et d’aller de l’avant quoique cela nous coûte. C’est aussi pour dire qu’il y a de lumière pour tous au bout du tunnel.
LDBC : Vous avez collaboré avec plusieurs artistes, quelles collaborations  vous ont le plus marqué ?
Lapiosh : Celle avec Passi avant de lancer mon premier single en solo car cette dernière à lancé ma carrière, puis celle avec Zao Casimir, un honneur et un privilège  pour moi car c'était vraiment inattendu.
LDBC : En faisant notre sondage, on a remarqué que vos chansons sont peu connus au niveau de Brazzaville, alors que cela fait des années que vous êtes sur le marché du disque.  Comment expliquez-vous  ce manque de visibilité et comment comptez-vous y remédier ?
Lapiosh : Vous avez tout à fait raison en ce qui concerne la visibilité. Nous sommes en train d’étudier comment y remédier avec mon Label Indépendant car nous avons de belles surprises pour Brazzaville et le Congo en général.