Jeunesse et éducation civique : les responsables revisent le document sur les politiques nationales

Les directeurs départementaux de la Jeunesse et de l’éducation civique, les représentants de la société civile et les organisations de jeunesse de Pointe-Noire, du Kouilou,  de la Likouala, des Plateaux, de la Lekoumou, du Niari, du Pool prennent part au deuxième atelier  d’actualisation des politiques nationales de la jeunesse et de l’éducation civique organisé par le ministère de la Jeunesse et de l’Éducation civique en partenariat avec l’Unesco.

Animé par des formateurs et  des personnes ressources outillées en la matière, l’atelier a permis pendant deux jours de revisiter le document élaboré sur la politique de la jeunesse et de l’éducation civique en associant les jeunes eux-mêmes, les principaux concernés. « Le document sur les politiques nationales de la jeunesse et de l’Éducation civique a été élaboré sans l’apport des jeunes eux-mêmes. L’Unesco a pensé que pour avoir un document crédible, il faut que les jeunes puissent apporter leurs préoccupations au gouvernement. C’est pour cela que nous formons les directeurs départementaux de la Jeunesse et de l’Éducation civique pour les préparer aux consultations participatives en milieu urbain et en zone rurale. En effet, les directeurs départementaux formés vont descendre dans les quartiers, les villages, discuter avec les jeunes qui vont exprimer leurs doléances et faire des propositions au gouvernement qui, le cas échéant, lui serviront de bases de données pour la révision des politiques et plans stratégiques d’opérationnalisation », a dit Joséphine Nsika,  coordonnatrice du projet.

Ainsi, les acteurs chargés de la conduite des opérations de collectes et d’analyse qui serviront de bases pour la révision des politiques de la jeunesse et de l’éducation civiques doivent s’approprier les techniques et outils de la méthode accélérée de recherche participative. La révision des politiques nationales de la jeunesse et de l’éducation civique est une réponse au besoin d’adapter les actions à la stratégie opérationnelle 2014-2021 de l’Unesco sur la jeunesse qui oriente ses activités de base sur le développement des jeunes en Afrique.

Il est souvent apparu que les principales faiblesses des programmes de développement en général et, plus spécialement, celles qui concernent la jeunesse en particulier sont liées au fait de la non-prise en compte des préoccupations réelles de cette tranche importante de la population et la vision que celle-ci a de ses propres problèmes. L’atelier de Pointe-Noire est le deuxième du genre après celui tenu récemment à Brazzaville. Plusieurs autres ateliers sont prévus dans les villes, les districts et les chefs lieux de départements dans les jours à venir.