Journée africaine de la propriété intellectuelle : les technologies vertes, une réponse aux bouleversements environnementaux

L'activité humaine provoque des bouleversements environnementaux et les moyens de production industriels ou chimiques exacerbent cette dégradation de l'environnement.

Bernadette Oniangué souhaite qu’une attention plus grande soit accordée à la créativité et à l’innovation pour promouvoir la recherche, afin de permettre au Congo de profiter du génie créateur de ses fils.« En effet, inventer, innover en visant un monde futur, c’est anticiper des solutions aux problèmes qui peuvent se poser dans la société. Ainsi, les Congolaises et les Congolais pourront assurément s’engager dans la marche résolue vers le développement », a-t-elle indiqué.

Parlant particulièrement des bienfaits des applications technologiques, la directrice de l’antenne nationale de la propriété intellectuelle a précisé qu’il est judicieux de souligner que les chercheurs, inventeurs, et innovateurs, sont des acteurs placés aux premières loges de l’avènement des technologies que nous utilisons au quotidien.

Elle a ajouté que c’est en effet grâce à leur talent, et à leur génie que l’humanité bénéficie des bienfaits des applications technologiques à notre portée. « La promotion de la propriété intellectuelle à travers la mise en valeur des brevets d’invention à fort potentiel écologique constitue l’un des moyens pour atteindre nos objectifs de développement durable », a-t-elle poursuivi.

Sur le plan éducatif, Bernadette Oniangué, estime que toutes les couches de la population congolaise doivent être sensibilisées, à travers des programmes visant à initier la conscience écologique réelle. « Ceux-ci passent nécessairement par la révolution des habitudes de consommation des Congolais, qui permettront de développer les réflexes d’une société moderne érigée en civilisation du développement durable dans un monde où la croissance économique des pays dépend de plus en plus de la créativité et des connaissances », a-t-elle renchéri.

C’est pourquoi les technologies vertes sont définies comme étant celles qui permettent de réduire les effets préjudiciables de l’activité humaine sur l’environnement. Le but est d’optimiser l’exploitation des énergies, et de trouver des solutions à long terme pour prévenir la dégradation des écosystèmes dont la vie humaine est dépendante, mais qu’elle affaiblie également. Le recyclage des déchets, le traitement des eaux usées, le développement des énergies renouvelables correspondent à des technologies vertes qui ont pour finalité d'entretenir et prévenir les écosystèmes naturels. Selon un rapport d’étude du Fonds mondial pour la nature, publié le 11 décembre en marge du sommet sur le climat de Copenhague, les technologies vertes pourraient bien devenir le troisième secteur industriel mondial d’ici à 2020, derrière l’automobile et l’électronique. Rappelant le côté fonctionnement de celles-ci, Bernadette Oniangué a indiqué que, « Ces technologies ne permettent certes pas d’éradiquer définitivement tous les méfaits causés à l’environnement, mais elles les préviennent pour tenter de les réduire du mieux possible ».

Signalons que la célébration  de la Journée africaine de la propriété intellectuelle a été instituée par les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Organisation de l’Unité africaine (OUA), l’actuelle Union Africaine (UA), au sommet d’Alger, le 14 juillet 1999. Sa commémoration donne l’occasion de rappeler aux Africains l’importance que révèlent la technologie et la propriété intellectuelle pour le développement économique, social et culturel de leurs pays respectifs.