Judo : l’administration du sport soutient le COC contre les élections de la Fénacoju à Goma

Le COC a mis en place, il y a quelques temps, une commission ad hoc chargée de réconcilier les parties en conflits depuis plusieurs mois dans le judo de la RDC. Il s’agit d’un différend ouvert surtout les dirigeants actuels de la Fénacoju et une frange importante du monde du judo congolais.

Et récemment en marge de l’organisation de la 20^e édition du championnat national de judo à Goma au Nord-Kivu, la Fénacoju a organisé des élections des membres du bureau exécutif de cette instance, scrutin au terme duquel Francis Bimwala a conservé son fauteuil de président de la Fédération. Mais la commission ad hoc du COC a pris la résolution d’annuler les résultats de ces élections. Et l’administration des sports en RDC soutient la résolution du COC d’annuler ces élections, fait savoir Tshibangu Tshibambe de la Direction des activités physiques et sportives, au cours d’une séance de travail de la commission ad hoc au siège du COC dans la commune de Limete à Kinshasa.

Le directeur des activités physiques et sportives qui représente le secrétaire général aux Sports et loisirs, Barthelemy Okito Oleka, au sein de la commission, indique l’Agence congolaise de presse (ACP), affirme que la résolution d’annulation des élections à la Fénacoju est d’autant valable que l’organisation de ce scrutin n’a pas tenu compte du respect des textes régissant les sports en RDC. En fait, les dirigeants de la Fénacoju « se sont évertués à les enfreindre délibérément en allant organiser l’assemblée générale extraordinaire élective en dehors du siège de la Fénacoju, installée pourtant officiellement à Kinshasa ». Et au cours de la réunion du 21 février, la commission a mis en place un comité provisoire avec la charge de convoquer l’assemblée générale extraordinaire élective dans le meilleur délai.

L’on rappelle que la commission ad hoc, présidée par Roger Bondembe Bokanianga dit Bobo, avait été investie de la mission de réconcilier les parties en conflit. Mais après plus de trois réunions convoquées, le président de la Fénacoju, Francis Bimwala, à la tête de la Fédération depuis 2005, brillait par son absence. L’on attend donc le dénouement de cette crise qui paralyse le judo congolais.