Kinshasa-Ndjili : sensibilisation aux droits sexuels et de la reproduction

Samedi 27 Février 2021 - 13:46

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 La session, inscrite dans le cadre du projet axé sur la santé sexuelle et de la reproduction, a été assurée par l’ONG Pathfinder international au profit des personnes vivant avec handicap, les albinos et les enfants de la rue.

Près de trois cents jeunes, membres des communautés des albinos, des personnes vivant avec handicap et des enfants de la rue de la ville-province de Kinshasa ont assisté, le 26 février, à N’djili à une session d’information sur les droits sexuels et de la reproduction. Cette activité est inscrite dans le cadre d’un projet de l’ONG internationale Pathfinder, qui a pour objectif de donner à ces jeunes, qui sont dans les catégories des personnes vulnérables, la bonne information, des connaissances exactes sur l’utilisation des méthodes contraceptives ainsi que sur les violences sexuelles. « Nous voulons, par cette formation, sauver l’avenir de ces jeunes en leur évitant les infections sexuellement transmissibles (IST) ainsi que les grossesses non désirées », a expliqué Mme Betty Mavinga, l’adjointe au chef du  projet auprès de Pathfinder international.

De son côté, Innocent de Pathfinder international a précisé que ce volet du projet, dans le cadre de la santé sexuelle et de la reproduction, fait la promotion du préservatif féminin pour des personnes sexuellement actives ou ceux qui en ont besoin ainsi que des lois sur la violence sexuelle. « En vous informant sur le préservatif féminin, nous ne vous incitons pas à la débauche mais nous mettons à ceux et celles qui sont sexuellement actifs des informations en vue de se protéger contre les IST et les grossesses non désirées », ont expliqué ces deux acteurs membres de l’ONG internationale dans leur introduction.

Le préservatif féminin et les lois sur les violences sexuelles

Les thématiques choisies pour cette session de formation, d’information et de sensibilisation ont été le préservatif féminin et les lois sur les violences sexuelles. Abordant l’aspect sur les violences sexuelles, Me Wilfried Mudimawa a indiqué que la loi en établit seize formes. On parle de violences sexuelles sans contact corporel et sans pénétration (paroles et/ou gestes), contact corporel sans pénétration (gestes), pénétration (gestes). Il a épingle quelques formes, en indiquant leurs peines telles que prévues par la loi, en vue de donner une idée à ces jeunes participants à la session de formation. Aussi, ce juriste a-t-il- insisté sur les modes de la saisine de la justice en vue de punir les auteurs de tels actes. « Il y a trois possibilités : dénonciation devant l’Etat, la police ou la justice ; une plainte écrite ou encore la saisine d’office de l’officier de ministère public », a-t-il indiqué.

Revenant sur le plan médical, Mme Betty Mavinga et Innocent ont indiqué que tout en saisissant la justice pour dénoncer les cas des violences sexuelles, quand il y a pénétration, on doit obligatoirement amener les victimes dans un centre de santé pour des soins appropriés, dans les cinq jours, pour leur éviter les IST et les grossesses non désirées.

Revenus sur le préservatif féminin, Mme Betty Mavinga et Innocent ont expliqué les avantages de ce mode de contraception et de protection contre les IST ainsi que son utilisation. La méthode choisie étant interactive, ils ont vérifié les connaissances des participants, en leur posant des questions. Mais également, ils ont éclairé les zones d’ombre, en répondant aux questions leur posées par des ces jeunes. A la fin de la session, en plus des dépliants, les participants ont également reçus des préservatifs, selon le besoin. A la veille de cette activité, une vingtaine d’encadreurs de ces groupes des personnes vulnérables ont également bénéficié de la même formation, en vue de leur permettre d’acquérir des connaissances pour mieux mener leur mission au sein de leurs groupes respectifs.

Lucien Dianzenza

Légendes et crédits photo : 

La formation des encadreurs des trois associations/Adiac

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