Lékoumou : des obstacles au développement du secteur agricole

Vendredi 23 Août 2013 - 3:56

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimableEnvoyer par courriel

Pour rendre effectif le processus de diversification économique au niveau national, des obstacles restent à surmonter dans le département de la Lékoumou en vue de l’émergence de ce secteur

Au nombre des difficultés auxquelles est confronté ce département figurent le manque de personnel et de matériel agricole, ainsi que les moyens de transport pour faciliter le déplacement du personnel. Les agriculteurs évoluant en groupement exercent leur activité grâce aux outils, graines et subventions octroyés par les projets de développement rural puis celui de développement agricole et de réhabilitation des pistes rurales. Selon le directeur départemental de l'Agriculture de la Lékoumou, Jean Paul Mbou, pour développer des cultures comme le café, le cacao, l’hévéa, le manioc et le maïs sur de grande superficies, les travailleurs devraient disposer de moyens mécaniques : « Nous demandons au ministère de nous doter de machines agricoles pour encourager particulièrement les néo-ruraux qui s’intéressent maintenant à cette activité. »

S’agissant des moyens de déplacement, le personnel fait face quotidiennement à des tracasseries liées au transport : « Même pour effectuer une mission de service dans des petits villages, on est obligé d’emprunter les transports en commun. Les vielles moto qui nous ont été remises en 2008 et 2010 ne fonctionnent plus pour la majorité. Avec le lancement proche du projet d’appui au développement des filières agricoles, il nous sera difficile d’être à la hauteur de notre tâche sans moyens roulants. »

Notons que, dans le cadre de la relance de la culture de cacao, fruit d’un partenariat avec la CIB-Olam et le Congo, les planteurs de cacao de la Sangha ont reçu le mois dernier des kits agricoles. Offert par le ministère de l’Agriculture, le don était composé de houes, de machettes, de brouettes, de pulvérisateurs, de sacs d’engrais, de binettes, de fourches. À côté du matériel aratoire, ces planteurs ont aussi reçu des préfinancements dans le cadre des crédits dits de campagne. L’objectif était d’appuyer les paysans et d’améliorer les techniques agricoles pour obtenir des meilleurs rendements.

Lopelle Mboussa-Gassia